Depuis lundi, cinq personnes sont jugées à huis-clos à la cour d’assises d’Aix-en-Provence, dans le cadre de l’assassinat d’Antoine Nivaggioni en 2010. Ce vendredi il a été question d'un appartement depuis lequel, la victime aurait pu être surveillée.
Antoine Nivaggioni l’avais confié à ses proches: il se sentait observé. Juste en face du lieu où il a été assassiné, un appartement pose question : il a été loué par José Guarguale, chef de section à la gare d’Ajaccio, et Christophe Ettori, directeur du club de football GFCA. Mais selon les deux personnes auditionnées, le logement servait de garçonnière pour Jacques Santoni, suspecté d’être le commanditaire du crime. Ce dernier, n’est pas présent au procès pour des raisons médicales.
Autre point abordé devant la cour d’assises : la première tentative d’assassinat d’Antoine Nivaggioni. Sur le lieu du véhicule incendié, les enquêteurs trouvent un bouchon de plastique sur lequel l’ADN d’Eric Copolani. Il est présenté comme l’un des deux tireurs par l’accusation. Son avocat parle d’une coincidence, d’un fait qui ne prouve rien.
Patrick Giovanonni, devenu le «premier repenti de France » grâce à ses aveux s’est également exprimé. Il a expliqué aux enquêteurs que les personnes impliquées dans la tentative d’assassinat et dans l’assassinat sont les mêmes. Eric Copolani lui aurait aussi confié qu’il était l’un des deux tireurs.