À droite, après la défaite de François Fillon lors du premier tour, les militants Les Républicains ne savent pas où donner de la tête. Du côté des leaders politiques corses, peu de voix se font entendre, ce qui rend pour le moins perplexe certains électeurs.
Sans candidats dans une région où historiquement la droite était leader, ce second tour a un goût amer. Pourtant il faut montrer l'exemple et voter avec déjà en ligne de mire, les prochaines échéances électorales.
"L'électorat de droite est assez traumatisé par l'élimination de son candidat au second tour, ce qui est une première. Mais à partir de la semaine prochaine, nous serons pleinement engagé dans la campagne des législatives et je ne ménagerai ni mon temps, ni ma peine, pour soutenir nos deux candidats qui sont Camille De Rocca Serra et Jean-Jacques Ferrara dans le sud. Et j'espère que nous allons remobiliser nos électeurs pour que ces deux personnes qui sont mes amis soient élus", affirme Laurent Marcangeli, député-Maire d'Ajaccio.
Du côté des électeurs, on est perplexe et bien plus que cela encore : "Je suis très déçu, mais il faut faire avec l'absence de François Fillon", affirme Joseph, un électeur.
De tous côtés, les personnes interrogées semblent prendre distance avec les partis : "Je pense que les partis traditionnels ne représentent plus du tout les aspirations des gens. Cela s'est vu au premier tour, ils ont implosé et nous sommes dans une situation inhabituelle", pense ainsi une électrice rencontrée à Ajaccio.