Transports en commun dans le Pays Ajaccien : quel avenir pour la SPL Muvitarra ?

Vendredi dernier, les élus de la CAPA, actionnaire majoritaire de la société publique locale, se sont exprimés en faveur du paiement de deux lignes. Une solution qui permettrait d'assurer la stabilité financière de la SPL Muvitarra jusqu'à la fin de l'année.

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C'est une petite bouffée d'oxygène pour la Société Publique Locale (SPL) Muvitarra.

La communauté d'agglomération du pays ajaccien (CAPA), actionnaire majoritaire de la société publique en charge des transports de l'intercommunalité, a en effet exprimé en début de semaine un avis favorable quant au paiement de deux lignes de bus : celle de Bodiccione et la ligne 4 qui relie Stilleto jusqu'à la place du diamant.

Une lourde dette 

"La trésorerie de la SPL sera donc abondée, assurant une stabilité financière jusqu'à la fin de l'année 2024. La CAPA rappelle sa volonté politique de pérenniser la SPL Muvitarra et ambitionne de développer un réseau de transports en commun à la hauteur des enjeux de mobilités", assure Stéphane Sbraggia, le maire de la ville d'Ajaccio. 

Cette initiative intervient dans un contexte social tendu, avec l'occupation des locaux de la CAPA par la CGT qui a duré un mois.

Selon le syndicat, cette délibération ne lève pas les inquiétudes sur la mauvaise santé financière chronique de l'entreprise, qui affiche notamment une dette cumulée de plus de 3 millions d'euros. 

Un contexte social tendu 

"Ce qu'on dit depuis le départ, c'est que si les salariés doivent faire des efforts, ils doivent être mesurés, mais en revanche chacun doit prendre sa part de responsabilité et chacun doit assumer sa part de mauvaise gestion", indique Patrice Bossard, le secrétaire général CGT Corse.

Pour le syndicat STC, même son de cloche. Il n'est pas question de revenir sur les accords et usages de l'entreprise, favorables aux salariés, et remis en question par certains élus.

"La pilule est très dure à avaler pour les salariés. On demande aux salariés de payer pour une mauvaise gestion de l'entreprise et surtout le clientélisme qui a été fait au sein de la société", regrette Sébastien Cerati, délégué syndical STC de Muvitarra.

Si la situation semble assainie pour le courant de l'année 2024, un nouveau contrat d'obligation de services publics rentrera en vigueur au 1er janvier 2025. Pour en définir les contours, des négociations entre élus, direction et syndicats seront nécessaire en amont, et ce, malgré les profonds désaccords.

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