Les enquêteurs devraient avoir accès aux bandes aujourd'hui, alors que les supporters ajacciens contestent la version de la famille, et qu'Emmanuel Macron s'est emparé de l'affaire.
L'agression du petit Kenzo, atteint d'une grave maladie, et de son père, dans les loges du stade François-Coty, a soulevé une vague d'indignation en Corse et au-delà. Au point que le président de la République, Emmanuel Macron, a réclamé "des sanctions claires et fortes" pour les agresseurs supposés.
Hier soir, l'Orsi Ribelli, le groupe de supporters ajacciens, prenait la parole pour contester la version donnée par la famille de Kenzo dans la presse.
La suite de l'enquête, "une enquête pour violences aggravées par la circonstance que les faits se déroulent dans une enceinte sportive", précise Nicolas Septe, devrait permettre d'en savoir plus sur le déroulement des faits.
Émoi national
Le parquet d'Ajaccio, qui parle d'un "émoi national légitime" autour de l'affaire, insiste sur "la collaboration nécessaire de l'ACA" et souligne "la participation active" du club, dans les heures qui ont suivi les faits.
Aujourd'hui, selon le procureur de la République d'Ajaccio, "les officiers de police judiciaire doivent pouvoir avoir accès avec l'aide d'un technicien à l'extraction des vidéos tournées au sein du stade François-Coty et qui permettront de procéder à l'identification des agresseurs".
Pour l'heure, selon nos informations, l'exploration aurait permis de voir quatre supporters de l'ACA entrer dans la loge, et en ressortir avec un maillot, sans qu'il soit possible de déterminer ce qui s'est passé à l'intérieur,
La Ligue Française de Footbal a porté plainte, et entend se constituer partie civile dans la procédure. Le club ajaccien, a également porté plainte ce mardi 6 juin, et déclare "maintenir sa position de fermeté face à cette agression".