Deux jours après l'agression de Kenzo, 8 ans, dans les tribunes du stade François-Coty par des supporters ajacciens, le chef de l'Etat a dénoncé ces violences, preuve d'une "espèce de dérive".
Le témoignage écrit puis vidéo de l'agression de Kenzo, 8 ans, largement relayé sur les réseaux sociaux, indigne jusqu'au sommet de l'Etat. Interrogé ce lundi 5 juin à ce sujet par la presse lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel, Emmanuel Macron a réclamé les "sanctions les plus claires" et "fortes" contre les agresseurs du jeune garçon.
"Cela montre une espèce de dérive et on a raison de ne pas s'y habituer", a déclaré le chef de l'Etat, promettant de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'ils puissent se relever de ce traumatisme".
Pour rappel, Kenzo a été bousculé lors du match opposant l'AC Ajaccio à l'Olympique de Marseille, samedi 3 juin, au stade François Coty. Fan du club marseillais, l'enfant, atteint d'un cancer du cerveau, avait été invité à y assister en place VIP avec ses parents. Des supporters ajacciens l'auraient "jeté à terre", et son père aurait été violemment pris à partie et frappé, son maillot de l'OM brûlé.