En Corse, pour les fêtes de fin d'année, les cabris et agneaux de lait représentent un apport financier essentiel pour les éleveurs. Si cette tradition cultinaire reste forte les habitudes changent peu à peu.
Tradition oblige, il fallait réserver son cabris pour être sûr d'en avoir un pour Noël. A Ajaccio, Jean-Michel Casalta, éleveur, en a vendu une soixantaine à 20 euros le kilo. Si son prix est un peu plus élevé que celui l'agneau, le cabri reste le produit phare des fêtes de Noël.
Mais les 24 et 25 décembre, les cabris ne sont désormais plus les seuls à ravir les palais, les consommateurs se tournent vers "des produits de qualité mais avec un meilleur rapport qualité-prix, comme la volaille, avec les chapons en particulier", explique Patrick Mannarini, gérant d'une boucherie ajaccienne. Et d'ajouter : "les clients demandent également des viandes d'exception comme le boeuf Black Angus ou le Wagyu"...