La ville d'Ajaccio a décidé de se constituer partie civile dans le cadre de l'enquête sur l'attribution suspecte de contrats aidés à des personnes qui ne remplissaient pourtant pas les critères d'embauche, a-t-on appris samedi auprès de la mairie.
Dans cette affaire, menée au pôle économique et financier du TGI de Bastia, six personnes, dont le maire d'Ajaccio, son premier adjoint et le directeur général des services, ont été entendues par les enquêteurs.
Au terme d'une garde à vue de 30 heures, ils étaient tous ressortis libres, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
Afin d'avoir accès au dossier, la ville d'Ajaccio a décidé de se constituer partie civile, dès lundi. Les auditions laissent à penser aux élus que la municipalité pourrait avoir été victime dans cette affaire.
L’enquête est menée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 24 juin 2016 pour détournement de fonds publics et faux et usage de faux présumés sur des contrats aidés, mis en œuvre en 2013 par l’ancien directeur de Pôle emploi, devenu par la suite fonctionnaire à la mairie d’Ajaccio.