Les intoxications liées à la consommation de champignons sauvages sont en augmentation selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Pour aider les amateurs de cueillette, des passionnés éclairés organisent des sorties pédagogiques, comme dans la Vallée du Prunelli.
Les températures plus fraîches et humides de ces derniers jours ont étaient propices à la pousse des champignons. Les amateurs de cueillettes ne se sont pas fait prier pour partir à la chasse aux champignons. Avec plus ou moins de réussite.
Ces deux dernières semaines, 249 cas d'intoxication ont ainsi été signalés aux centres antipoison, dont quatre graves, a indiqué samedi l'Anses.
Ces intoxications sont susceptibles de provoquer des troubles digestifs sévères, des atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe et peuvent même être mortelles.
"Ce n'est pas un champignon qui fait planer, loin de là", explique spécimen à la main, Jean Alessandri, président de la Société mycologique d'Ajaccio.
"C'est tout le contraire, ce sont des angoisses, c'est extrêmement douloureux et ça cause des dysfonctionnements neurologiques".
Des conseils pour une cueillette réussie
L'Anses et la Direction générale de la Santé rappellent toute une série de conseils de prudence : ne ramasser que les champignons que l'on connaît parfaitement et au moindre doute, faire contrôler la récolte par un spécialiste.Mais aussi cueillir uniquement des spécimens en bon état et complets, afin d'en permettre l'identification. Ces champignons sauvages ne doivent pas être mangés crus et il ne faut jamais en donner aux enfants.
L'Anses recommande aussi de photographier sa cueillette avant de la consommer, afin d'aider les pharmaciens ou médecins à décider du traitement en cas de problème.
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation.