Les associations de défense de l'environnement U Levante et Le Garde sont à l'origine de la procédure, qui a duré dix ans. La défense s'est pourvue en cassation.
La chambre civile de la cour d'appel de Bastia a tranché.
Jeudi 28 septembre dernier, elle a confirmé le jugement de première instance pris à Ajaccio en 2020. Les trois maisons construites sur le domaine de Saparella, à Coti-Chiavari, par le chef d'entreprise Julien Peretti, devront être détruites.
La justice a estimé que ces trois résidences, dont le permis de construire avait été délivré, voilà une dizaine d'années, par le préfet de Corse de l'époque, Stéphane Bouillon, avaient été bâties sur des "espaces remarquables et caractéristiques".
La démolition doit se faire dans les quatre mois. Si ce n'était pas le cas, une astreinte de 500 euros par jour et par maison sera appliquée.
La défense de Julien Peretti a formé un pourvoi en cassation, mais ce pourvoi n'est pas suspensif, et la destruction des bâtiments devra être effectuée sans délai.