Municipale in Campagna à Ajaccio : François Filoni

En septembre dernier, François Filoni, alors adjoint à la propreté urbaine et à la police municipale de Laurent Marcangeli, faisait sécession. Et se lançait dans la campagne contre son adversaire d'hier. Pour, refrain connu, "rassembler toutes les composantes de la société ajaccienne".

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Ajaccio change de visage
C'est le nom de la liste menée par François Filoni. 
Un nom qui peut surprendre lorsque l'on a été partie prenante de la mandature sortante. 
Mais pour la tête de liste, les deux ne s'excluent pas. 

 
 

Allié en 2014, désormais adversaire

"Il y a un temps pour le travail, j'ai été cinq ans sur le terrain, les ajacciens m'ont vu partout (...). Mais il y a aussi le temps électoral, où l'on remet les choses à plat, et où l'on dit si l'on va dans le bon sens ou pas. J'ai expliqué à Laurent Marcangeli qu'on ne pouvait plus continuer à construire comme ça. On ne construit pas des résidences secondaires à 1.500 euros la semaine, alors que les ajacciens ne trouvent pas à se loger à 1.000 euros [par mois - NDLR]."

 

Sans surprise, la question de la pression immobilière et de l'urbanisation à Ajaccio est incontournable, pour François Filoni comme pour nombre d'autres opposants au maire sortant. 

"Je trouve qu'Ajaccio est à bout de souffle. La ville régresse, il y a toute cette bétonnisation... C'est énorme, on construit trop vite et très mal. On manque de voies de circulation, les transports en commun ne desservent pas les nouvelles zones construites. Ajaccio est en train de devenir une souricière. Il faut prendre du recul, regarder les choses de plus haut, et proposer de véritables offres de transformation. On ne peut pas rester comme cela." 

 
 

Ajaccio est en train de devenir une souricière

Parmi les solutions proposées, plusieurs nouveaux parkings. L'un, gratuit, proposerait 300 places à la grotte de Napoléon. "On a besoin de places gratuites si l'on veut lutter contre les centres commerciaux". 250 places pourraient également voir le jour, si François Filoni arrivait aux affaires, devant Pascal Rossini, et autant place Abbatucci et quartier St-Jean. 

"Je veux répondre à tous les quartiers en équité. Et j'accompagnerai cela de transports collectifs gratuits, avec un véritable maillage."

 
 

Les déchets, un enjeu majeur de ces municipales

Les déchets, sans surprise, s'invitent également dans le débat. Depuis des années, la Corse vit au rythme des projets avortés, des blocages de centres d'enfouissement, et des promesses. Et les déchets débordent des containers à intervalles réguliers. 

L'ancien adjoint à la propreté urbaine n'y va pas par quatre chemins. 
"On est dans le sous-développement le plus total. On ne peut pas accepter la cadence à laquelle on traite les déchets, il faut aujourd'hui attaquer de front le problème. On a besoin de ces deux unités de sur-tri qui vont nous permettre de dépolluer. Il ne faut pas chercher à enfouir, il faut chercher à traiter et à valoriser". 

 


Sur cette question encore, sans surprise, François Filoni prend ses distances avec la mandature précédente, à laquelle il a participé.
Et avec le projet qu'elle soutient. 

"Ce projet, on en parle pour 2024. Ils n'ont pas envie d'avancer là-dessus. Ils reportent toujours aux calanques. Je pense qu'il y a des puissants qui font en sorte qu'on favorise le transport plutôt que le traitement et la valorisation. Je me bats, moi, pour donner une deuxième chance aux déchets." 
 

François Filoni, quelle étiquette ?

Ajaccio change de visage, c'est le nom de sa liste. 
François Filoni change d'étiquette, c'est le nom qu'auraient pu lui souffler de nombreux observateurs, qui ne manquent pas de souligner la valse de ses engagements politiques. 
 

Des gens du Rassemblement National nous ont rejoint, et nous les acceptons.


Corsiste, chevènementiste, communiste, conseiller municipal de Simon Renucci, écologiste, adjoint de Laurent Marcangeli...
La totalité du spectre politique était presque couverte. 
Manquait l'extrême droite. 

C'est désormais chose faite. 

 

Mais le soutien du Rassemblement National, pour François Filoni, est cohérent avec sa démarche. 
"Ca ne me gêne pas. Je suis dans la transparence contrairement à d'autres candidats. J'ai composé une liste qui rassemble toutes les composantes de la société ajaccienne. Ma liste est sans étiquette, je veux rassembler et non désunir. J'ai la prétention de dire qu'on peut tous ses mettre autour de la table pour trouver des solution. Je ne suis pas membre du Rassemblement National, mais des gens du RN nous ont rejoint. Nous les acceptons, on a besoin de cohésion, on a besoin d'un Ajaccio qui se bat pour aller de l'avant."

Rassembler, c'est aussi ne négliger aucun bulletin de vote. 

 


Le premier tour se tiendra le 15 mars prochain.


 
 


 
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