Comme chaque été, une douzaine de plages sont non-fumeurs en Corse. Initié par la Ligue contre le cancer, l'objectif du label "Plages sans tabac" est de limiter l'usage de la cigarette dans les espaces publics. Mais pratiquement, les plus accros ne sont jamais sanctionnés.
Plus d'une douzaine de plages sont non-fumeurs en Corse : les plages Tahiti, Saint François et Trottel à Ajaccio ; Balistra, Grand Sperone, Piantarella, Rondinara et Tonnara sur la commune de Bonifacio ; Casa di Lume à Palombaggia ; Santa-Giulia à Porto-Vecchio ; l’Arinella à Bastia et enfin la plage de L’Ile Rousse.
En France, chaque année, le nombre de décès liés au tabac est estimé à 78.000, selon la Ligue contre la cancer qui a créé en 2012 le label "Plages sans tabac".
Cette labellisation passe par une signature de conventions entre la Ligue et les trois municipalités concernées. La Ligue demande aux municipalités de mettre en place un contrôle effectif de l'interdiction de fumer, assortie d'une amende en cas d'infraction.
Pratiquement, la mesure est plutôt inefficace et les cas de verbalisation pour avoir allumé une cigarette sur une plage sans tabac, sont inexistants.
Outre l'aspect judiciaire, les plages sans tabac contribuent à préserver l'environnement des mégots de cigarettes, note l'association reconnue d'utilité publique.
Un mégot enfoui dans le sable mettra un à cinq ans pour disparaître. Jeté à la mer, il est susceptible à lui seul de polluer 500 litres d’eau, selon le site consoglobe.com.