Mardi, le député d'Ajaccio, Jean-Jacques Ferrara a interpellé le gouvernement en demandant quelles mesures étaient envisagées contre le prix élevé du carburant en Corse. Jacqueline Gourault, ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire lui a répondu.
Jean-Jacques Ferrara, député de la première circonscription de la Corse-du-Sud a interrogé mardi le gouvernement sur le prix élevé du carburant en Corse :« Ce dimanche 27 janvier, en périphérie d’Ajaccio, le Sans plomb 95 coûtait, 1,53€ le litre. Ce poste de dépense pénalise lourdement les ménages de l’île qui ne peuvent absolument pas gérer le quotidien sans avoir recours à leur voiture. Quelle sera la stratégie retenue ? Peut-on envisager un dispositif tel qu’il existe outremer avec l’arrêté Lurel ? A quelle date des mesures concrètes seront-elles mises en œuvre ? »
Jacqueline Gourault, ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire lui a répondu : « Une étude a été lancée par le gouvernement pour étudier les raisons qui font que –comment le dire ?- le prix de l’essence à la pompe ne suit pas toujours le prix du baril. Nous avons une réponse à vous apporter mais je ne l’ai pas aujourd’hui en ma possession. On ne peut pas demander au gouvernement de dire n’importe quoi donc je préfère dire la vérité. »
Dans l'île, le taux de TVA sur les carburants est de 13% contre 20% sur le Continent. Les départements d'outre-mer, jouissent d'une exonération: l'arrêté Lurel, dont parle Jean-Jacques Ferrara. Difficile à étendre à la Corse, selon la préfète de Corse, Josiane Chevalier interrogée sur ce point fin 2018 : « Certains avaient imaginé que le préfet puisse fixer le prix du carburant c’est possible un décret, le décret Victorin Lurel mais ça ne s’applique qu’aux territoires d’outremer. Je me suis renseignée, c’est un système extrêmement complexe, qui n’est pas forcément la solution aux problèmes rencontrés en Corse », souligne-t-elle.