Guy Orsoni, fils de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni, a été mis en examen vendredi 5 mai et placé en détention provisoire pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, dans une affaire complexe qui concerne onze autres personnes, dont certaines sont en cavale.
Le procès de Guy Orsoni pour détention d’un téléphone portable dans sa cellule à Borgo a été renvoyé au 28 juin à la demande de la défense. Il devait être jugé en comparution immédiate mercredi 31 mai à 15h, par le tribunal correctionnel de Bastia.
Guy Orsoni, le fils de l'ex-leader nationaliste Alain Orsoni, a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, a-t-on appris auprès du parquet d'Ajaccio.
Connu de la justice, Guy Orsoni a été interpellé mardi et placé en détention provisoire vendredi à la maison d'arrêt d'Ajaccio dans le cadre d'une affaire qui concerne onze personnes en tout, dont neuf ont été mises en examen et deux sont toujours recherchées par la police, a précisé le procureur de la République d'Ajaccio Eric Bouillard.
"Il s'agit d'un dossier complexe qui a débuté début 2016 et qui concerne un groupe d'Ajaccio, notamment la famille Luciani, connue de la justice. Le premier volet du dossier à trait au trafic de stupéfiants et ne concerne pas Guy Orsoni", a déclaré Eric Bouillard.
"Guy Orsoni est impliqué dans un autre volet de l'affaire relevant de l'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Il nie les faits", a précisé le procureur.
L.'ADN de Guy Orsoni avait été isolé sur une casquette retrouvée le 25 mai 2016. Ce jour-là, la Brigade Anti Criminalité arrêtait Marc-Marie Mattei, dit Marco à bord d'une voiture volée dans le centre-ville d’Ajaccio. Dans le véhicule, les enquêteurs avait aussi trouvé une arme, une cagoule et du matériel de mise à feu.
Guy Orsoni a été acquitté en 2015 de deux assassinats mais condamné à huit ans de prison pour des faits connexes, une association de malfaiteurs en vue de se procurer de faux papiers.
Il avait été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire et avait dû établir son domicile chez sa grand-mère à Vero (Corse-du-Sud) et pointer à la gendarmerie une fois par semaine.