Guy Orsoni, fils de l'ex-leader nationaliste corse Alain Orsoni, remis en liberté

La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a prononcé jeudi la remise en liberté de Guy Orsoni.

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Fils de l'ex-leader nationaliste corse Alain Orsoni, Guy Orsoni a vu la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence prononcer jeudi sa remise en liberté.

La chambre criminelle de la Cour de cassation avait jugé le 23 septembre irrecevable l'appel interjeté par le parquet général d'Aix-en-Provence après le procès Orsoni, rendant de fait définitifs les acquittements prononcés le 30 juin par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour les deux assassinats et la tentative d'assassinat commis en 2009 à Ajaccio et dans sa région.

A la suite des acquittements prononcés pour tous les crimes et des condamnations de 10 accusés pour des délits, l'avocat général avait relevé appel en précisant qu'il ne relevait appel que des condamnations, sans citer les acquittements, ce qui rendait l'appel irrégulier.

Guy Orsoni a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire. Il devra établir son domicile chez sa grand-mère à Vero (Corse-du-Sud) et pointer à la gendarmerie une fois par semaine.

Les 10 personnes condamnées l'avaient été uniquement pour des délits connexes aux deux assassinats et à la tentative. Lors de l'audience de demande de remise en liberté, mercredi, l'avocat général Marc Gouton avait mis en avant, pour requérir son maintien en détention, le risque de fuite, en faisant référence à son interpellation à Madrid, en mars 2011.

"Il n'envisageait pas de se présenter devant une autorité judiciaire et c'est pour cette raison qu'il envisageait de fabriquer de faux documents", avait-il argué.
Le magistrat avait également estimé qu'il y avait un "risque de réitération de faits", car il avait déjà été condamné pour association de malfaiteurs. "Huit ans pour des photos d'identité dans une enveloppe... c'est quand même pas si grave !", avait plaidé Me Reynaud.

Guy Orsoni était notamment poursuivi avec 11 autres personnes pour assassinats et association de malfaiteurs en vue de commettre ces assassinats. Il avait été acquitté pour les crimes, et condamné à 8 ans de prison pour des faits connexes - en l'occurrence une association de malfaiteurs en vue de se procurer de faux papiers.



 

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