Avec 30 degrés sur le sable, 25 dans l’eau, les plages rencontrent déjà un franc succès sur le littoral insulaire. Pourtant peu sont déjà surveillées. La plage de Santana dans le golfe de Sagone fait figure d’exception, surveillée depuis le 17 juin par les Sauveteurs en mer.
Un kilomètre de sable fin et des vagues attrayantes. Les nombreuses familles qui fréquentent la plage de Santana se baignent sous surveillance depuis presque deux semaines. Une décision prise par la municipalité de la commune de Coggia pour la 2ème année consécutive. La plage est réputée dangereuse.
Œil vissé dans leurs jumelles, patrouille le long du bord de mer, quatre jeunes sauveteurs en mer de la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer, en assurent la sécurité tous les jours de 11h à 18h30. Des bancs de sables qui se déplacent, des courants forts, c’est une attention de tous les instants pour les sauveteurs, qui l'an dernier ont pratiqué plus de 150 interventions.
Le budget pour l'entretien de cette plage et trois mois de surveillance par un personnel "qualifié côte dangereuse" tourne autour des 40.000 euros. Jusqu’à 5.000 personnes fréquentent tous les jours la plage en pleine saison.
En Corse, la surveillance des plages débutent le 1er juillet pour s'achever le 31 août. L'an dernier 37 plages étaient surveillées (18 en Haute-Corse, 19 en Corse du Sud), soit par les pompiers, soit par les Sauveteurs en mer de la SNSM.