Le projet de fauteuil roulant Phoenix promet aux personnes handicapées plus d’autonomie. Il a été présenté au comité de sélection et de suivi de projets de l'incubateur de start-ups Inizià, à Ajaccio.

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Depuis 14 ans, chaque jour, Vincent Paolantonacci accompagne et assiste son fils Hugo, dans ses moindres gestes.

Monter un trottoir, franchir une marche, attraper un objet dans un placard en hauteur… Autant de mouvements anodins qui rythment le quotidien, et qui représentent pourtant des obstacles insurmontables pour les personnes handicapées moteur comme Hugo.
 

Certaines villes ne sont pas adaptées

« Il y a deux millions cinq cent mille personnes qui sont en fauteuil roulant aujourd’hui et ces personnes, on ne les voit quasiment jamais si les villes ne sont pas adaptées. Ce sont des personnes qui sont quasiment assignées à domicile », explique Vincent Paolantonacci.

Il y 4 ans, Vincent s'est fixé un objectif : offrir aux personnes handicapées moteur un luxe inestimable : l'autonomie.

« J’aimerais bien aller chez des amis, prendre des apéros, descendre tout en bas au cinéma », explique Hugo, son fils.

Vincent Paolantonacci a donc imaginé un fauteuil roulant électrique innovant : Phoenix. Son châssis repose sur quatre chenilles qui remplacent les roues d'un fauteuil traditionnel. Elles ont la capacité de s'incliner et de changer de positions pour franchir des obstacles en hauteur.
 

Des chenilles à la place des roues

« Le siège qui est dessus est un siège qui est modulable, qui permet à la personne de s’incliner, de se surélever pour voir un petit peu en hauteur, ou encore de se mettre en position verticale pour avoir une meilleure interaction avec les gens. Se sentir comme tout le monde. Mais aussi qu’il y ait un rôle pour la santé. Car se mettre en position verticale ça permet d’améliorer sa circulation sanguine, la respiration et de détendre les muscles de la personne, qui reste généralement tout le temps assise dans son fauteuil », explique Vincent Paolantonacci.

Une école d'ingénieurs de Toulouse a déjà réalisé un prototype. Reste aujourd'hui à le développer à échelle réelle. Et à trouver les 800 000 à 1 million d'euros nécessaires au financement. Idéalement, Vincent Paolantonacci aimerait commercialiser le fauteuil Phoenix entre 12 et 15.000€ pièce.

Emmanuel Pierre, président de l'incubateur Inizià, explique ce qui l'a séduit dans le projet Phoenix :





 
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