Porto-Vecchio : lutter contre spéculation immobilière, cheval de bataille de Core in Fronte en vue des territoriales

Lors d'une conférence de presse organisée samedi 13 mars, Core in Fronte a dénoncé la spéculation immobilière qui touche Porto-Vecchio et sa région. Un enjeu pour le mouvement nationaliste à quelques mois des élections territoriales.

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Une villa de 18 logements sur 1.290 mètres carrés dans un quartier résidentiel de Porto-Vecchio. Prix du mètre carré : 6.000 euros. Face au futur ensemble, appelé "L'Hermione", Carina Halewa, habitante de Porto-Vechio n'en démord pas : "Nous sommes dans un endroit où il y a un fort taux de chômage et des faibles revenus. Les gens ont déjà du mal à se loger en location, donc acheter ce n'est même pas pensable. Ce sont des biens destinés à finir sur Airbnb et en location meublée de courte durée."

La municipalité précédente s’était opposée à ce projet. Mais en septembre dernier, la cour administrative d’appel de Marseille avait entériné le permis de construire.

La militante de Core in Fronte était présente, ce samedi 13 mars, pour un rassemblement du mouvement nationaliste en vue des élections territoriales de juin 2021. En première ligne des revendications : ce type d’investissement qui touche la micro-région.

Un permis de louer ?

"On attend que les élus nationalistes freinent ou arrêtent tous ces arrivages responsables d'un tourisme de masse", demande Jean-Noël Profizi
maire de Serra di Fium'orbu et militant de Core in Fronte.

Pour empêcher ce type de construction, le mouvement propose un "permis de louer" à l'échelle de toute la Corse. La mesure, déjà appliquée sur certaines communes de France, aide à lutter contre les marchands de sommeil.

Pour la collectivité qui met en place ce "permis de louer", il s’agit de s’assurer que les logements mis en location ne portent atteinte ni à la sécurité des occupants ni à la salubrité publique. Le propriétaire a pour obligation d’effectuer soit une déclaration de mise en location, soit une demande d’autorisation préalable à la mise en location de son logement.

En route vers les territoriales

Un "permis de louer", une première mesure dans la course aux élections territoriales de juin prochain : "Nous partirons sous nos propres couleurs, comme nous l'avons fait en 2017. Il y a trois ans, nous avons manqué l'accession au deuxième tour de quelques centaines de voix. Cette fois-ci, nous espérons franchir la barre des 7 % pour être à l'Assemblée de Corse et faire valoir nos propositions", espère Jean-Baptiste Lucciardi, porte-parole du mouvement.

Aux territoriales de 2017, Core in Fronte avait récolté 6,69 % des suffrages au premier tour.

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