Dans le cadre de la semaine de la santé sexuelle portée par l'Agence Régionale de Santé de Corse, la prostitution des mineurs a fait l'objet de deux réunions ce vendredi 5 mai, à Ajaccio. L'occasion de rappeler que la Corse n'est pas épargnée par ce phénomène.
Un simple clic sur internet. Les images défilent. Un corps dénudé en bas résille ou positions aguicheuses.
Cette jeune fille de la région ajaccienne propose un accès à des images pornograhiques contre des abonnements payants.
Une pratique de plus en plus fréquente chez les adolescentes.
16 cas en Corse
Monnayer son corps en échange de centaines d'euros ou de bijoux, la pratique est de plus en plus courante dans l'île.
C'est le constat fait par des représentants des autorités judiciaires, des psychologues et sociologues qui se sont réunis dans la matinée du vendredi 5 mai à Ajaccio, à l'initiative de l'Agence Régionale de Santé.
Une récente étude a révélé 16 cas de prostitution chez les mineurs en Corse.
Dans l'après-midi, une réunion s'est également tenue sur le même thème à la mairie d'Ajaccio.
L'ancien maire et député Laurent Marcangeli a proposé une loi à l'Assemblée nationale pour mieux contrôler ces pratiques.
Sur la prostitution en général en Corse, le rapport commandé par l'Agence Régionale de Santé a révélé 50 cas identifiés.
Le reportage de Marie-Françoise Stefani et Stéphane Lapera :