Par arrêté publié au Journal Officiel, l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour 8 communes de Corse-du-Sud, des suites du passage des tempêtes Ciaran et Domingos sur l'île, entre le 2 et le 5 novembre.
L'arrêté a été publié ce samedi 6 janvier au Journal Officiel. L'état de catastrophe naturelle est reconnu pour 8 communes de Corse-du-Sud pour les "dommages causés par les inondations et coulées de boue, et inondation par choc mécanique des vagues", lors des intempéries recensées du 2 au 5 novembre 2023, avec le passage des tempêtes Ciaran et Domingos.
Il s'agit des communes de :
- Bastelicaccia
- Coggia
- Corrano
- Grosseto-Prugna
- Olmeto
- Peri
- Serra-di-Ferro
- Uciani.
L'arrêté précise, en guise de motivations de cette décision, que pour ces communes, "les cumuls de précipitations et la hauteur d'eau maximale du cours d'eau lors de l'évènement [ont présenté] une période de retour supérieure à 10 ans", ou "l'intensité anormale du phénomène [a été caractérisée] au regard des effets conjugués de l'amplitude de la houle, du vent et de la situation météorologique lors de l'évènement."
Au total, 17 communes du département avaient déposé un dossier visant à une reconnaissance d'état de catastrophe naturelle. 9 ont ainsi vu leur demande rejetée.
À noter que le 12 décembre dernier, la commission interministérielle avait déjà émis un avis favorable à la reconnaissance en état de catastrophe naturelle de 28 communes corses - 17 en Corse-du-Sud et 11 en Haute-Corse - pour ces mêmes événements climatiques.
Comment déclarer le sinistre ?
Le sinistre doit être déclaré à l'assureur dès que la personne en a connaissance, au plus tard dans les dix jours ouvrés suivant la publication de l'arrêté, rappelle la préfecture de Corse-du-Sud dans un communiqué. "Il convient également d'ajuster la nature des sinistres reconnus par cet arrêté et bien mettre sa référence", est-il précisé.
L'assureur fixera par la suite le montant des dommages et proposera une indemnité. Cette indemnisation interviendra ensuite dans le délai fixé par le contrat, soit en principe, dix à trente jours, suivant l'accord amiable.