Lundi 1er octobre, le groupe Per l’Avvene, mené par Jean-Martin Mondoloni, a visité l’incinérateur d’Issy-Les-Moulineaux. Un moyen pour la formation politique de se rassurer sur plusieurs points. Et de relancer le débat sur l’implantation d’un incinérateur en Corse.
L’incinération des déchets fait tiquer certains politiques corses. Ce mode de traitement des déchets existe dans de nombreux départements français, et permet, notamment, de procéder à de la valorisation énergétique.
Une fois les déchets brûlés, l’énergie des fumées est dépolluée et utilisée pour chauffer des logements. Lundi 1er octobre, le groupe Per l’Avvene a visité l’une de ces structures à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne. Inaugurée en 2007, elle réceptionne les ordures ménagères de 22 communes.
Visite instructive de l'incinérateur d'Issy. Tant sur l'impact environnemental l'aspect énergétique et la dimension économique, notre groupe a été conforté dans sa conviction de doter la Corse d'une unité de valorisation thermique, en complément d'une ambition soutenue de tri. pic.twitter.com/m6u0p7sIBz
— Per l'Avvene (@PerlAvvene) 1 octobre 2018
« Chauffer l’équivalent de 350 000 logements »
Une fois traitées, elles permettent de « chauffer l’équivalent de tous les hôpitaux de Paris et de 350 000 logements », indique le groupe de l’Assemblée de Corse dans un communiqué.
Suite à cette visite, les membres de Per l’Avvene se disent rassurés sur plusieurs points. Ils estiment « qu’une unité de ce type en Corse […] serait de nature à alimenter 70 000 foyers en électricité. » Et ils considèrent que ce type d’usine « apporte toutes les garanties écologiques qui sont de nature […] à rassurer les riverains […] mais [aussi] à rendre attractif le territoire. »
Le 20 septembre dernier, le Syvadec a retenu deux offres pour le traitement des déchets résiduels hors de Corse. Jusqu'à 83 000 tonnes d'ordures ménagères par an, et pour trois ans seront exportées. 40 000 tonnes de déchets prendront la direction de la Vienne où elles devraient être enfouies. 43 000 tonnes seront, quant à elles, brûlées en Occitanie.