La surveillance des plages prend fin en Corse. Les baigneurs encore très nombreux devront être un peu plus prudents. C'est plus compliqué pour les personnes à mobilité réduite qui bénéficiaient de l'aide des secouristes pour entrer dans l'eau.
Atteint d'une polio, Luc est en fauteuil roulant depuis 20 ans. Pour lui, atteindre la mer, c'est un peu le parcours du combattant. Avec Martine, sa femme, il a organisé ses vacances en Corse, en tenant compte des aides mises en place sur les plages. « Ils font vraiment de l’aide humaine pour les transferts… c’est indispensable », déclare-t-il.
Une aide qui prend fin ce samedi. Depuis le 1er juillet, une quarantaine de plages sont surveillées en Corse. Les sapeurs-pompiers, assurent la sécurité, mais permettent aussi d'accompagner les personnes à mobilité réduite jusqu'à l'eau.
Avec la fin de cette surveillance, pour Martine, c'est tout un programme qui s'écroule. « Je crois que les vacances balnéaires qu’on avait projetées ne seront pas possibles. Pour Luc ça va être compliqué, et je ne peux pas le laisser tout seul. C'est des vacances un peu perturbées », regrette-t-elle.
« Difficile d’être handicapés jusqu’au 31 août et pas le 1er septembre »
Mais pour que les plaisirs de la baignade ne s'arrêtent pas au 1er septembre, l'association Cap Corse Handicap propose son aide sur quatre plages, de Saint-Florent au Cap, en passant par Bastia.
« Il y avait une forte demande cet été pour les personnes à mobilité réduite pour aller dans l’eau dans tout le Cap Corse. On s’est aperçu aussi que beaucoup de plages ferment le 31 août. Ca nous est difficile d’être handicapé jusqu’au 31 août et pas le 1er septembre », indique Éric Valéry, président de l'association Cap Corse Handicap.
Depuis le début de l'été, près de 150 personnes ont bénéficié des aides de ces bénévoles. Des aides qui se poursuivront jusqu'au 30 septembre.