Entré à l'Assemblée de Corse en juin dernier, avec 12,3 % des suffrages, Core in Fronte a organisé son assemblée générale ce dimanche 7 novembre à Corte. À l'ordre du jour : structuration du parti, politique générale à conduire et mention des fondamentaux.
Une centaine d'adhérents de Core in Fronte se sont réunis, ce dimanche 7 novembre, à l'université de Corse. Le but : définir la ligne à suivre pour les six années à venir.
Une première assemblée générale après les élections territoriales de juin dernier qui ont fait entrer six représentants du parti dans l'hémicycle de l'assemblée de Corse.
Assemblea Generale di Core in Fronte. Una centina di parsone prisente pà decide di l’urientazione di u partitu, elettu dapoi l’ultime elezzione tarrituriale. pic.twitter.com/Pp109dYY3J
— France 3 Corse (@FTViaStella) November 7, 2021
"Sortir des mouvements pyramidaux"
Pour Luc Bernardini, chef de file de Core in Fronte à Ajaccio, disposer de ces élus est une bonne chose, mais il ne faut pas pour autant oublier la base militante. "Il faut sortir des cadres de mouvements pyramidaux qui n'ont pas fonctionné jusqu'ici. Aujourd'hui, l'objectif du mouvement est de créer une base populaire forte capable de s'opposer à tous les défis et d'y répondre par la base", estime-t-il.
Dans l'après-midi, les fondamentaux du parti, qui veut s'ancrer sur l'aile gauche du nationalisme, ont été abordés comme l'écologique, le social, la fiscalité, l'agriculture ou encore l'autonomie avant l'autodétermination qui voudrait être obtenue 10 ans plus tard.
Une idée qui était déjà défendue par Paul-Félix Benedetti, leader du parti, lors de l'assemblée constitutive du parti en 2018. Elle sonne actuellement comme un échec, ce dernier voulant l'obtenir avant la fin du mandat d'Emmanuel Macron.
