L'aggravation de la situation sanitaire sur le continent et "la menace que les variants font peser sur le système de santé" ont conduit le préfet de Corse et la directrice de l'ARS a demander au gouvernement le prolongement du dispositif de test RT-PCR pour se rendre en Corse.
La présentation d'un test de dépistage RT-PCR réalisé dans les dernières 72h pour l'entrée en Corse reste obligatoire pour une durée "qui n'est plus définie", annonce la préfecture de Corse.
Les modalités demeurent identiques : les passagers de plus de 11 ans doivent présenter en plus de la déclaration sur l’honneur, un test RT-PCR réalisé moins de 72 heures avant leur voyage. Des vérifications sont effectuées par les compagnies de transport avant l'embarquement des voyageurs.
En parallèle, "des contrôles aléatoires continueront d’être diligentés par les forces de l’ordre pour s’assurer de la bonne application de ces mesures, particulièrement pour les voyageurs en provenance des zones à forte circulation du virus".
Les contrevenants s'exposent à une amende de 135 €, pouvant atteindre jusqu’à 3750 €, et une peine d’emprisonnement de 6 mois en cas de récidives.
Les transporteurs routiers et les passagers en provenance de la Corse voyageant pour moins de 24h sur le continent restent néanmoins exemptés de l’obligation de test.
Une décision justifiée par "l'aggravation de la situation sanitaire sur le continent et la menace que les variants font peser sur le système de santé"
La préfecture justifie cette décision - prise conjointement avec la directrice générale de l'Agence régionale de santé de Corse, Marie-Hélène Lecenne - par "l'aggravation de la situation sanitaire sur le continent, notamment dans les principaux points de départ vers la Corse (Marseille, Nice, Toulon, Paris…), et la menace que les variants font peser sur le système de santé"
Le dispositif, mis en place le 19 décembre dernier à l'approche des fêtes de fin d'année, devait initialement rester effectif jusqu'au 8 janvier. La pertinence de son maintien dans les semaines et mois à venir "fera l'objet d'une réévaluation régulière", assure la préfecture de Corse.