200 supporters se sont réunis, ce jeudi 29 décembre, au stade Ange Casanova afin de clarifier l’appel aux dons lancé par différentes associations dans le but d’aider le GFCA. Le club est notamment placé en redressement judiciaire depuis une dizaine de jours.
Ce jeudi 29 décembre, une réunion s’est tenue entre les supporters du GFCA afin de clarifier l’appel aux dons. À la tribune, plusieurs structures se sont exprimées pour présenter le bilan de la première séquence de mobilisation visant à aider l’association du club. Ainsi, 20.000 euros ont d’ores et déjà été récoltés.
Néanmoins, un problème : l’organisation de la collecte. Car depuis quelques semaines, plusieurs structures appellent à la solidarité comme l’amicale des anciens du GFCA ou encore les parents des licenciés et certains s’interrogent sur la destination des sommes réunies.
Pour les 200 personnes présentes ce jeudi, la seule solution viable est que tous les dons soient destinés aux socios du GFCA. "On a fait le constat que seuls les socios avaient une structure qui pouvait être légale pour récolter des dons afin d’aider le GFCA Football. Ils peuvent faire des reçus, ils sont reçus en préfecture, ils ont une comptabilité claire", explique Dominique Catalina, président des socios du GFCA.
L’association du GFCA compte 340 jeunes licenciés auxquels s’ajoutent les éducateurs du club. L’avenir de la SAS, dont dépendent l’équipe première du GFCA et une vingtaine de salariés, n’a pas été abordé. Aucun commentaire administratif ou judiciaire n’a été fait.
Redressement judiciaire
Pour rappel, le 20 décembre dernier, le club ajaccien a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Ajaccio.
Une seconde enquête menée par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille a conduit à la mise en examen de quatre personnes, dont le président du GFCA, Johann Carta. Placé en détention provisoire, il est suspecté "d'extorsion en bande organisée, escroquerie en bande organisée, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs". Les trois autres personnes, employées d’une banque ajaccienne, ont également été mises en examen pour "complicité d'escroquerie en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Ils ont été laissés libres et placés sous contrôle judiciaire.