Le président de l'exécutif, s'il reste prudent, estime que la première réunion thématique avec Gérald Darmanin a été positive. Mais il sait que la question d'une autonomie reste sensible, et qu'il faudra convaincre.
"Rien n'est définitivement acquis, mais la journée de travail d'aujourd'hui a été positive. Il y a eu une présentation aussi bien dans le domaine économique et social que concernant les différents statuts d'autonomie des îles européennes, effectué par le ministre et les représentants de l'Etat, qui a été honnête intellectuellement. Je pense que les bases d'un travail commun fructueux dès les prochaines semaines sont aujourd'hui posées".
Avancées concrètes
"Nous attendons des signes concrets. Il y a des signes politiques : on a évoqué entre autres la perspective de libération d'Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, on a évoqué la justice et la vérité dans l'affaire Yvan Colonna."
"Nous voulons avancer de façon progressive, et nous demandons des signes, je le répète, des avancées concrètes, y compris à droit constant, en matière de crédit d'impôt, de loi sur le pouvoir d'achat, d'indemnité de transports, et cela va se faire dans les toutes prochaines semaines, à travers une série de réunions.
La question économique n'est pas dissociable du social.
Gilles Simeoni
"Et puis à côté de çà nous allons continuer à parler des grands problèmes de la Corse, des infrastructures, du transfert de fiscalité, d'objectifs partagés. Le processus est désormais pleinement engagé, j'ai confiance".
"Le ministre a dit des choses importantes. La Corse ne coûte pas cher à la république, il estime que c'est un serpent de mer auquel il fut tordre le cou. Il a dit aussi qu'ils n'y avait pas de transferts sociaux massifs, et il a reconnu que nous avions tous les atouts pour générer de la richesse".
"Nous avons insisté sur le fait que la question économique n'est pas dissociable du social, une question extrêmement prégnante. Nous avons dit avec force qu'il faut produire de la richesse, et organiser sa redistribution à travers des mécanismes de solidarité sociale".
Nous avons confiance dans la pertinence de nos arguments, de notre vision, de notre idéal.
"Nous avons confiance dans la force et la pertinence de nos arguments, de notre vision, de notre idéal. Nous sommes dans un processus qui a vocation à être historique. Nous sommes porteurs, depuis des décennies, d'une idée pour laquelle des générations d'hommes et de femmes se sont battus."
"Nous avons une vision de ce que doit être la Corse dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans, mais nous voulons également traiter, et résoudre, tous les problèmes du quotidien".
"Nous restons prudents, nous venons de loin, mais nous espérons aujourd'hui que cette volonté est enracinée. Le président de la République aurait vocation, selon le ministre, à s'exprimer dans les prochaines semaines".
"Nous attendons des concrétisations dans tous les domaines, y compris très politiques, et des signes dans les domaine économique, social, et les infrastructures".