Après une première rencontre "de calage" au mois de juillet, le cycle de négociations entre Gérald Darmanin et les élus corses a débuté vendredi 16 septembre au ministère de l'Intérieur.
La première réunion thématique du cycle de discussions entre les élus insulaires et le ministre de l'Intérieur s'est déroulée vendredi 16 septembre à Paris. Les échanges ont durée toute la journée place Beauvau, dans les locaux du ministère.
Ci-dessous, le reportage de D. Moret, P. Nannini, L. Luciani, Y. Benard et V. Culioli :
Intervenants - Gérald Darmanin (Ministre de l'Intérieur) - Jean-Martin-Mondoloni (Élu Un soffiu novu) - Josepha Giacometti-Piredda (Élue Corsica Libera) - Gilles Simeoni (Président Conseil exécutif)
Les temps forts de la journée
18h40 : "c'est une journée satisfaisante, le débat est ouvert sur tous les sujets, ça va jusqu'à la reconnaissance historique de certains retards, ça va jusqu'à la reconnaissance d'un handicap permanent qui va justifier un effort permanent de l'Etat, ça va jusqu'à des sujets touchant à des évolutions institutionnelles lorsqu'elles seront nécessaires. Il y'a eu des sujets plus politiques abordés par la majorité territoriale, sans tabous, avec des réponses claires, loyales, et me semble-t-il efficaces de la part du gouvernement, donc on part sur de bonnes bases. La satisfaction est au rendez-vous ce soir".
Jean-Martin Mondoloni
Le ministre c'est montré extrêmement ouvert.
J-M Mondoloni
18h20 : Alors qu'une grande partie de la délégation corse est encore à l'intérieur du ministère, Gérald Darmanin tient un point presse dans la cour, sous le regard de Gilles Simeoni.
Retrouvez l'intégralité de son intervention devant les caméras ici.
15h : la réunion reprend.
14h50 : Avant la reprise des échanges, nous avons interrogé les élus sur a teneur des discussions durant la matinée.
Paul-André Colombani : "on a eu un rapport très technique des inspecteurs généraux de l'administration qu'on connaissait déjà en partie, mais qui nous permet de sortir un peu des images d'Epinal. En autre, en Corse on n'est pas au niveau national des aides perçues, on est même bien en deçà, particulièrement dans le social, où beaucoup d'aides ne sont pas demandées. Ca va à l'encontre de l'idée que la Corse demande toujours plus.
Ce matin un constat a été fait, qui a permis de lever un malentendu aux niveaux des premières discussions, pour lesquelles nous étions restées sur notre faim. On va très certainement trouver des issues positives sur la question de l'essence, et du crédit d'impôt corse, qui inquiète aujourd'hui beaucoup de nos hôteliers".
Jean-Félix Acquaviva : "le constat a fait l'objet d'un consensus, il était neutre, on n'a pas vu de volonté d'orienter politiquement les chiffres pour aller dans le sens d'un état centraliste, au contraire, ça a mis en exergue le fait que la Corse n'était pas une île d'assistés.
La mauvaise croissance subie par la Corse, constatée aujourd'hui par tout le monde, une croissance appauvrissante, doit se muer en véritable développement, avec un ruissellement réel au service des Corses, pour tous les Corses. C'est un constat global qui a été fait de manière assez unanime. On devrait pouvoir avancer cet après-midi sur la question des statuts".
12h : Les discussions durent depuis maintenant près de deux heures. Le thème abordé, ce vendredi 16 septembre matin : "le modèle économique et social" de la Corse. Paul-Félix Benedetti, président du groupe Core in Fronte, dresse ses premières impressions :
10h15 : Début de la réunion
9h40 : Avant de pénétrer à l'intérieur du ministère, Gilles Simeoni nous livre son sentiment :
9h35 : Le président de l'exécutif et la présidente de l'assemblée de Corse se présentent à leur tour devant les grilles de Beauvau.
9h10 : Les premiers élus insulaires, de Core In Fronte et Avanzemu, se présentent place Beauvau.