Guerre Ukraine Russie : des élus corses montrent leur soutien au peuple ukrainien

Ce jeudi 24 février, le président russe, Vladimir Poutine, a lancé une "opération militaire" en Ukraine. Face à lui, les pays membres de l'Otan, notamment, menacent de sanctions. En Corse, certains élus ont apporté un soutien symbolique au peuple ukrainien.

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Vladimir Poutine a lancé une "opération militaire" en Ukraine jeudi 24 février à l'aube. Selon l'autocrate russe, il ne s'agit pas "d'une occupation des territoires ukrainiens" et précise qu'il "ne compte rien imposer par la force à personne". Le but avancé de la Russie : "arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine". De son côté, le ministre des Affaires étrangères ukrainien affirme "qu'une invasion de grande ampleur est en cours".


Peu après la déclaration surprise à la télévision de Vladimir Poutine, qui a dit vouloir défendre les séparatistes prorusses de l'est du pays, plusieurs puissantes explosions ont été entendues à Kiev, à Kramatorsk, ville dans l'est qui sert de quartier-général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv, deuxième ville du pays, et à Odessa, sur la mer Noire. Le président américain Joe Biden a dénoncé une "attaque injustifiée". "Le monde exigera des comptes à la Russie", a-t-il promis.

Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg a condamné une "attaque téméraire et non provoquée" par la Russie. Et à l'ONU, l'Ukraine a demandé à la Russie de "mettre un terme à la guerre", tandis que la France dénonçait le "mépris" de la Russie à l'égard des Nations unies.


Applaudissements à l'Assemblée de Corse

En Corse, cette offensive russe a fait réagir les conseillers territoriaux rassemblés en session dans l'hémicycle de l'Assemblée de Corse. Tous ont manifesté leur soutien au peuple ukrainien par une minute d'applaudissements.

Dans un tweet, le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli, écrit : "Ce matin, mes pensées vont vers le peuple ukrainien, victime d’une attaque qui fait fi de notre droit international et de la souveraineté d’un pays démocratique. Il convient d’agir avec sang-froid et fermeté pour permettre à la paix de l’emporter."

Contactés, les parlementaires insulaires n'ont pas donné suite à nos sollicitations. Seul Paul-André Colombani, député de la seconde circonscription de la Corse-du-Sud a indiqué ne pas vouloir s'exprimer "maintenant".

Emmanuel Macron dénonce "un acte de guerre"

Dans l'après-midi, Emmanuel Macron a pris la parole dans une vidéo enregistrée. Derrière lui, trois drapeaux : le français, l'européen et l'ukrainien. Le chef de l'État dénonce un "acte de guerre" auquel "nous répondrons sans faiblesse, avec sang-froid, détermination et unité." "Les sanctions portées à la Russie seront à la hauteur de l'agression dont elle se rend coupable. Sur le plan militaire et économique, autant que dans le domaine de l'énergie, nous serons sans faiblesse. Nous appuierons l'Ukraine sans hésiter et nous prendrons toutes nos responsabilités pour protéger la souveraineté et la sécurité de nos alliés européens", a-t-il déclaré.

Dans le même temps, L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) a annoncé déployer "des forces terrestres et aériennes défensives (...) ainsi que des moyens maritimes supplémentaires" dans les pays de l'Est de l'Alliance, dont l'Ukraine ne fait pas partie. "Nos mesures sont et restent préventives, proportionnées et non-progressives", précise l'organisation, qui a également convoqué un sommet vendredi, à la demande de l'Estonie et de la Lituanie.

À 17 heures, selon FranceInfo, les troupes russes menaient l'offensive et se rapprochaient de la capitale ukrainienne. Des combats étaient en cours à Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres de Kiev. Le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, a annoncé l'instauration d'un couvre-feu de 22 heures à 7 heures, afin de préserver "la sécurité" des habitants.

 

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