Affaire Damien Barchilon : deux personnes mises en examen pour "assassinat en bande organisée"

Mardi 14 mars, deux personnes ont été mises en examen par un magistrat instructeur de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille dans le cadre de l'affaire Damien Barchilon. Aucune charge n'a été retenue, pour l'heure, contre les sept autres personnes placées en garde à vue dans ce même dossier.

Parmi les neuf personnes gardées à vue depuis la semaine dernière dans l'enquête autour de l'assassinat en bande organisée de Damien Barchilon, deux ont été mises en examen à la suite de leur audition devant le juge d'instruction.

"Deux personnes ont été déférées sur mandat d'amener hier en fin de journée (mardi) devant le magistrat d'instructeur saisi de l'information judiciaire", nous a confirmé Dominique Laurens, procureure de la République de Marseille. 

Il s'agit de Roch Sker et Adrien Zabala. Âgés d'une trentaine d'années, tous deux ont été entendus par le magistrat instructeur de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), en charge de l'enquête. 

Les deux hommes sont mis en examen pour "assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime", indique le parquet de Marseille qui précise qu'ils ont tous deux été "placées en détention provisoire".

Contactés, les conseils de Roch Sker, Maître Antoine Guglielmi, et d'Adrien Zabala, Me Anna-Livia Guerrini, ne font à ce stade aucun commentaire. 

Concernant les sept autres personnes placées en garde à vue dans ce dossier, "pour l'heure, aucune suite n'a été retenue contre elles", ajoute Dominique Laurens.

Pour rappel, le corps de Damien Barchilon, 33 ans, gérant d'un établissement de nuit à Macinaggio, avait été retrouvé par un chasseur le 5 octobre 2020 à Centuri.

Mis en cause dans une autre affaire de séquestration 

Roch Sker et Adrien Zabala, les deux mis en cause, sont déjà connus des services de police.

Ils sont poursuivis dans une autre affaire de séquestration, enlèvement et violence à l'encontre d'un employé municipal de Morsiglia. Les faits, qui étaient survenus le 17 octobre 2020, un mois après la disparition de Damien Barchilon, n'ont pas encore été jugés. L'instruction est toujours en cours. 

Ils avaient depuis été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans ce dossier. Aucun élément à ce stade ne permet de lier les deux affaires, qui ont eu lieu à quelques semaines d'intervalle et à quelques kilomètres de distance.

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