Ce mardi 9 mai, la CGT manifeste devant les locaux de la maternité Maymard, à Bastia. En cause : les propositions de réembauche faites aux salariés, dans le cadre de la fermeture de la structure.
Depuis ce mardi 9 mai à 8 heures 30, une vingtaine de militants de la CGT s'est réunie devant les locaux de la maternité Maymard, à Bastia.
Le syndicat entend ainsi manifester son mécontentement face aux propositions de la direction quant à la réembauche et au reclassement des quinze salariés de la structure dont la fermeture sera effective le 31 mai prochain.
Dans un courrier adressé à la directrice de l'établissement - que France 3 Corse a pu consulter -, l'Union départementale de la CGT de Haute-Corse "demande des réponses" sur quatre points :
"Sur les 10 salariés ayant manifesté leur volonté d'être transférés au centre hospitalier de Bastia, deux n'ont, à ce jour, pas reçu de convocation, explique Charles Casabianca, secrétaire général du syndicat pour la Haute-Corse. Nous exigeons que le délai de réflexion commence à partir du jour de leur entretien individuel et non de la date d'expédition. Concernant le troisième point, nous exigeons que les personnels aient un engagement écrit avant 18 heures qu'ils seront reçus par le centre hospitalier de Bastia entre le 12 et le 17 mai pour discuter de nouveau, si besoin est, sur les propositions contractuelles en présence de leur avocat ou des représentants syndicaux de la CGT. Dernier point : concernant les 4 salariés qui ne veulent pas se rendre à l'hôpital de Falconaja, nous demandons qu'ils puissent recevoir de la part de la clinique Maymard des propositions de reclassement interne et externe sur tous les postes disponibles dans le groupe Almaviva ((auquel appartient la clinique, ndlr) avant ce jeudi 11 mai à midi."
Ultimatum
Tout au long de la journée de ce mardi, les personnels concernés passent des entretiens individuels avec la direction des ressources humaines de l'hôpital et celle de la clinique afin de discuter des postes et des profils.
"Les employés posent des questions pour lesquelles, aujourd'hui, ils n’ont pas de réponse, indique Charles Casabianca. En gros, on leur demande de signer un papier comme quoi ils sont d'accord mais ils ne le signent pas."
Une vingtaine de militants CGT est actuellement sur place. Le syndicat attend des réponses ce mardi avant 18 heures. "Si elles n'arrivent pas ce soir, on pourrait occuper les locaux", prévient le reponsable cégétiste.