Sam Assima, jeune togolais, arrivé à Bastia récemment, devait être expulsé ce 24 août. Mais la date de son obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été repoussée par la préfecture de Haute-Corse.
Arrivé en France, pour ses études il y a 9 ans, Sam Assima a récemment vu son avenir bousculé. Après un contrôle de rue à Bastia, l'homme originaire du Togo, a été placé sous OQTF, une obligation de quitter le territoire français. Il devait être expulsé hier, le 24 août.
Mais la préfecture de Haute-Corse a décidé de repousser la date. "Son éloignement est bien maintenu, mais la date est effectivement décalée de quelques jours. Elle n'est pas encore fixée définitivement", nous assure la préfecture.
Arrivé en 2015
Depuis son arrivée en France en 2015, Sam Assima a multiplié les petits boulots en hôtellerie, en marketing. Il a commencé ses études à Montpellier, décroché un diplôme en comptabilité et souhaite aujourd'hui réaliser un doctorat.
Polyglotte, le jeune trentenaire a voulu tenter sa chance en Corse, il y a 5 mois dans l'espoir d'être régularisé ici. Mais ses demandes de régularisation se heurtent au refus de la préfecture, "qui estime que je n'entre dans aucun cadre légal strict"; expliquait au début du mois, Sam Assima.
"Récemment arrivé en Corse, il est hébergé par une association et ne justifie aujourd'hui d'aucun des critères pris en compte dans le cadre d'une demande de titre de séjour", explique la préfecture. "Dans le cas où de nouveaux éléments seraient présentés par Monsieur Assima, ils seront bien entendu examinés".
Repousser la date de son OQTF va permettre au jeune togolais de tout faire pour que l'Université de Corse accepte son dossier dans les temps définis. Sam Assima souhaiterait poursuivre un Master à Corte.