Après une hospitalisation le 5 mars dernier, le crêpier de Bastia a finalement décidé de mettre un terme à sa grève de la faim. Si l'homme a repris le travail, aucune solution n'a, pour l'heure, été trouvée.
"Il est temps pour moi de retrouver le chemin de la crêperie." Quelques jours après son hospitalisation suite à sa grève de la faim, Frédéric Filippi, le crêpier de la rue Saint-Roch à Bastia, a finalement repris le travail.
Après une nuit en observation et des examens médicaux, l'homme a pu quitter l'hôpital de Bastia dimanche 5 mars. Le lendemain, il rencontrait le maire Pierre Savelli "pour trouver une solution à l'amiable".
"Malheureusement, cette réunion s'est soldée par un échec", indique le crêpier bastiais, qui assure "ne pas baisser pas les bras".
Pour autant, il a choisi de changer son mode d'action. "Si je m’étais écouté, je serais reparti en grève,mais ma sœur m’a persuadé de reprendre", confie-t-il.
Assignation
Le 28 février dernier, Frédéric Filippi avait décidé d'arrêter de s'alimenter afin de protester contre son assignation en justice par Michelle Pagni, dont la boutique de vêtements est mitoyenne à sa crêperie.
La commerçante se plaint de "l'odeur de graillon". Après plusieurs années de conflit, elle a saisi la justice.
À ce jour, le dialogue n'est toujours pas rétabli entre les deux protagonistes.
La date du jugement du tribunal est fixée au 20 mars prochain.