L’association Nacomed est née à Bastia il y a quelques mois. Elle propose de mettre un bateau et un appui logistique à la disposition de chercheurs pour étudier le milieu marin. Une initiative mise en place par un professionnel de la marine marchande.
Sur le pont du voilier Yaka, Pauline Pachairi et Pierre-Ange Guidicelli finissent de fixer leur maille de 200 microns.
L’installation, lancée au large du port de Bastia, va permettre de récolter des données sur le zooplancton, un des premiers éléments de la chaîne alimentaire en milieu marin. « Cela peut nous donner des informations sur le milieu et le réseau trophique », détaille chargée de mission scientifique pour l’association Nacomed.
Gratuit
La manipulation est simple mais coûteuse. Grâce à Nacomed, elle est gratuite. La structure met à disposition des chercheurs le Yaka et un appui logistique. De quoi donner certaines perspectives aux scientifiques. « On pourrait faire des prises acoustiques plus systématiques au large pour voir l’activité de gros cétacés comme les cachalots », explique Pierre-Ange Guidicelli, membre de l’association Mare Vivu, qui réalise déjà des relevés sur l’impact de l’activité humaine sur le milieu marin.
Yannick Lorenzi, professionnel de la marine marchande, est le fondateur de Nacomed qui accueille aussi des étudiants en navigation. « C’est à travers la connaissance et la recherche qu’on peut trouver des solutions pour pouvoir avancer », précise-t-il.
L’association a commencé ses missions scientifiques depuis quelques semaines. Une campagne de crowdfunding a été lancée pour financer les prochaines sorties en mer.