Bastia : "Le cimetière de l'Ondina va enfin devenir le lieu de repos et de recueillement qu'il aurait toujours dû être"

Le cimetière de l'Ondina a connu un début d'existence houleux. Un an à peine après son inauguration, en 2014, d'importantes malfaçons mettaient en péril la pérennité du site. À la suite d'un long feuilleton judiciaire, des travaux ont enfin débuté pour le sécuriser.

"C'est une catastrophe industrielle". À plusieurs reprises, alors qu'il arpente de chantier "pharaonique" de l'Ondina, sur les hauteurs de Bastia, Pierre Savelli va répéter cette même phrase. 

Reconstruire

Face à lui, sur 10 kilomètres de linéaires, une trentaine d'ouvriers carottent les murs existants, réalisent des ancrages qui vont jusqu'aux rochers, avant, plus tard, de reconstituer à l'avant de ces ancrages un nouveau mur qui remplacera le mur existant. 

"Quand on constate l'ampleur des travaux en cours depuis le début de l'année, on se rend compte des besoins qu'il y avait. On doit pratiquement reconstruire totalement un site", estime le maire de Bastia. 

Un feuilleton long de neuf ans

Ce que Pierre Savelli appelle une "catastrophe industrielle", initiée avant que les Nationalistes n'arrivent à la mairie de Bastia, ce sont les malfaçons qui ont été constatées il y a neuf ans sur le site du nouveau cimetière de l'Ondina, et qui ont initié un long feuilleton politique et judiciaire. 

Il faudra encore patienter jusqu'au premier trimestre 2026 pour que le cimetière, "réhabilité et sécurisé", soit enfin réouvert à l'ensemble de la population, mais, enfin, les choses avancent, se réjouit la municipalité de Bastia. 

"L'Ondina va non pas retrouver, mais trouver sa vocation, un lieu de repos et de recueillement. On a hâte que ça arrive. Les familles ont été meurtries par ce qui s'est passé..." estime Pierre Savelli. 

Ouvert pour la Toussaint

Ces travaux d'envergure vont coûter près de 16 millions d'euros HT, dont la majeure partie, 14 millions d'euros, seront pris en charge par les assureurs des entreprises concernées pour les travaux de réparation - principalement ceux de la SNC Vendasi, attributaire d'une partie du marché public à l'époque.

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Pierre Savelli et une partie du conseil municipal, qui se sont rendus sur place ce mardi 22 octobre pour faire un point sur l'avancée des travaux, en ont profité pour annoncer que les "travaux seront mis en veilleuse pour la Toussaint, afin de permettre aux familles de se recueillir".