Le 4 juillet dernier, une quinzaine de chefs d’entreprises avaient été violemment délogés du hall de la préfecture de la Haute-Corse. Deux gendarmes et un chef d’entreprise doivent comparaître mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia, mais le procès pourrait être reporté.
C’était le 4 juillet dernier. En marge de la grève de la SNCM, une quinzaine de socioprofessionnels occupaient pacifiquement le hall de la préfecture de la Haute-Corse avant d’être délogés manu militari par des gendarmes mobiles.
Parmi ces hommes et ces femmes, un chef d’entreprise aujourd’hui poursuivi pour outrage et rébellion.
Ce professionnel et deux militaires appartenant à une unité de la gendarmerie mobile basée dans le sud de la France doivent comparaître mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia.
Cependant le procès pourrait être reporté au mois de janvier prochain, comme l’a demandé l’avocat des socioprofesionnels en raison d’une grève nationale des barreaux.
En attendant le procès, la préfecture de la Haute-Corse et la Direction générale de la gendarmerie nationale ont refusé de s’exprimer.