La polémique sur la gestion des déchets s'invite de nouveau dans la campagne. La liste Spartimu l'Avvene, menée par Jean-Sébastien de Casalta, a organisé ce samedi au Cosec du Fangu une réunion publique pour discuter autour de cette problématique et ses soutiens ont répondu à l'appel.
"Comment produire de l'énergie avec les déchets en Corse ?" C'est la question a laquelle a tenté de répondre ce samedi 25 janvier, Jean-Sébastien de Casalta, qui organisait une réunion publique. L'objectif : fédérer autour de cette problématique de la gestion des déchets qui fait polémique en Corse depuis maintenant des mois.
N’oubliez pas demain matin à 10h30 au cosec du Fango pour évoquer la valorisation des déchets en Corse à la lumière de ce qui se fait ailleurs.
— Jean-Sébastien DE CASALTA (@jsdecasalta) January 24, 2020
Parce que pour sortir de l’immobilisme en matière de gestion des déchets, il faut savoir mettre un terme à l’enfermement idéologique. pic.twitter.com/PL12ihgLrB
Le candidat aux élections municipales de mars prochain a pu compter sur ses soutiens présents. Il fédère en effet, une partie des forces de gauche bastiaises autour de sa candidature.
Au premier rang pour le soutenir ce samedi matin, François Tatti. Même s'il n'aura pas participé au débat sur les déchets, le président du Syvadec et de la communauté d'agglomération bastiaise est présent aux côtés de son tête de liste. Il a rallié sa démarche dès l'automne avec le Mouvement "Corse démocrate".
Selon lui, si il est novice en politique, Jean Sébastien de Casalta a une qualité primordiale en la matière, c’est qu’il rassemble. Il développe, "la politique c'est aussi ça, il y a des moments où les gens s'affrontent, sur des idées, sur des questionnements de parcours politique et puis à un moment donné il y a le rassemblement. Et la personne qui est capable de mettre autour de la table des gens qui ne se parlaient plus, qui ne discutaient plus de politique ensemble pour les faire retravailler ensemble et créer une dynamique nouvelle, et bien c’est la bonne personne pour tracer des perspectives d'avenir".
Un candidat qui réunit dans sa famille politique mais pas que...
D'autres personnalités de gauche avaient également fait le déplacement. Certains étaient d'ailleurs venus de loin, comme le balanin Pierre-Marie Mancini ou le cap corsin François Orlandi, ancien président du conseil départemental.
D'autres jouaient à domicile, comme les historiques du PRG, le furianincu Jean-Jacques Vendasi, ou encore le bastiais Joseph Martelli.
Le candidat aux élections municipales réunit dans sa famille politique, mais pas que. D'après le fondateur du collectif "agissons contre la cherté du carburant en Corse", aujourd'hui directeur de sa campagne, Frédéric Poletti :
Il y a aussi des jeunes de la société civile qui ont rejoint la démarche. Il y a des gens qui avaient délaissé la politique, qui ne s'y intéressaient plus et qui maintenant ont envie de s'investir de s'impliquer et c'est peut être ça le renouveau.
Réunions citoyennes
Le candidat, lui, revendique une méthode basée sur le dialogue avec les citoyens, même lorsqu'ils sont en désaccord avec ses idées. C'est tout l'intérêt, selon lui, des réunions thématiques qu'il organise depuis plusieurs semaines.
Il explique : "nous voulons porter un projet non pas pour les Bastiais mais avec les Bastiais et c'est extrêmement important que de pouvoir provoquer ce type de discussion et de donner la possibilité aux citoyens de s'exprimer".
Son objectif est bien évidemment de faire le meilleur score possible le 15 mars prochain. Pour l'heure, personne ne souhaite s'exprimer sur une union au second tour. Malgré tout, Jean Sébastien de Casalta espère sûrement être en position de rassembler à ce moment-là.