Réveillon du Nouvel An : Une nuit de fête joyeuse et paisible

Après deux années de privation, l'ambiance festive était bien de retour en Corse pour cette nuit de réveillon du nouvel an 2023. Et les services mobilisés n'ont guère eu à intervenir.

Comme une furieuse envie de faire la fête flottait dans cette nuit d'adieu à 2022. En finir avec ce virus qui nous a privé de ces rassemblements joyeux, oublier la crise, la guerre, le réchauffement climatique et tous les tracas petits ou gros. La Corse a vibré toute la nuit dans cette ambiance festive.

Un moment convivial et fraternel

Le Centre Culturel Alb’Oru de Bastia était paré de lumières somptueuses pour accueillir la soirée des bénéficiaires du CCAS. Repas de prince sur nappe blanche, orchestre et boule à facette, l'atmosphère est chaleureuse autour des tables et sur la piste de danse : "Les gens sont heureux. C'est un moment pour oublier toutes les choses difficiles de la vie" commente une convive.

30 ans de tangos

Sur la piste de danse du Tango Bleu c'est doublement la fête en ce 31 décembre : le haut lieu de la danse en Corse célèbre ses trente ans de tangos endiablés. Pour rien au monde les habitués des lieux n'auraient manqué cette soirée : "On a ici un excellent orchestre, un accordéoniste de haut vol, on a le plaisir de danser, et on rigole bien aussi" confirme une danseuse.

Danser !

Le tango la valse la techno le pogo peu importe, dansons !  "Après tout ce que nous avons vécu, la crise sanitaire, cette guerre en Ukraine, ce sont des choses qui nous font sentir l'essentiel. Et l'essentiel c'est d'abord le contact. Se rapprocher de quelqu'un, qu'on le connaisse ou pas, ça créé une empathie et une écoute. Ca passe par la musique et par la danse, et c'est ça dont l'humanité a besoin" s'enflamme une adepte du dancefloor.

Nuit de fête paisible

Dans les rues, dans les bars, au son des orchestres ou des DJ la fête a été belle et paisible. Les pompiers de permanence n'ont eu que très peu à intervenir. 

Les médecins d'astreinte aux urgences de l'hôpital de la Miséricorde d'Ajaccio eux, n'étaient pas à la fête. Ils n'étaient que deux pour assurer la garde de la nuit. Décidément ce n'est pas suffisant et l'épuisement a encore gagné du terrain pour commencer l'année. 

Au petit matin les fétards joyeux n'ont pas encore fermé les yeux que les employés des services municipaux commencent déjà leur première journée de boulot de l'année. Pace è salute a tutti !