SC Bastia - FC Metz (1 1) : "Factuellement, il nous a manqué cinq secondes. Dans le jeu, un peu plus que ça..."

Pour son premier match à la tête du Sporting, Benoît Tavenot n'a pu ramener qu'un point de Lorraine, même si les Bleus ont longtemps mené au score. Encore en rodage, l'équipe bastiaise a néanmoins fait preuve de détermination et de solidarité.

Il ne reste que quelques secondes à jouer dans la deuxième période, quand Jallow profite d'une faute bastiaise à l'entrée de la surface pour égaliser d'une très belle frappe du gauche, sur coup franc.

Du côté des joueurs et des supporters bastiais, la déception est de taille.

Solidaires

Depuis la 17e minute, et le but de Boutrah, le Sporting Club de Bastia menait au score sur la pelouse de St-Symphorien.

Et alors que les minutes défilaient dans les arrêts de jeu, il ne faisait plus guère de doute que les Insulaires rentreraient en Corse avec trois points, arrachés à l'un des possibles prétendants à la montée...

"Factuellement, il nous a manqué cinq secondes. Dans le jeu, un peu plus que ça....", tempère fort justement Benoît Tavenot lors de la conférence de presse d'après-match.

Quand on se prend vague sur vague, ça devient vite trop dur

Benoît Tavenot

En effet, même les plus accaniti des supporters bastiais le reconnaîtront : le score de 0 - 1 en faveur du SCB était très flatteur. Et si l'égalisation n'est survenue qu'à la 97e, les alertes sur le but bastiais n'ont pas manqué.

Après une première période appliquée et solide, les Messins ont haussé le ton au retour des vestiaires, et les Bleus ont éprouvé toutes les peines du monde à dépasser le rond central.

Solidaires et déterminés défensivement, ils n'ont pas réussi à se défaire du pressing lorrain.

"On a balancé un peu trop. À la mi-temps, j'avais dit aux joueurs que si on ne faisait pas mieux avec le ballon, ce serait un match compliqué. Quand on fait beaucoup d'efforts pour récupérer le ballon et qu'on se prend vague sur vague, ça devient vite trop dur", analysait Benoît Tavenot au coup de sifflet final.

Le rempart Placide

Sans un Johny Placide toujours aussi indispensable dans les cages, le score aurait même pu être plus lourd.

Mais si le coach bastiais a reconnu sans peine que les Bastiais avaient manqué de "force offensive" (4 tirs dont deux cadrés sur l'ensemble du match), il a avant tout voulu retenir "l'engagement et l'implication athlétique et mentale, et l'état d'esprit" de ses joueurs.

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"Je suis certain qu'on est capable de faire beaucoup mieux. On va s'appuyer sur cet état d'esprit, et corriger ce qu'il y a à corriger", a conclu Benoît Tavenot, qui n'a pas oublié que son groupe, jeune, et fortement remodelé à l'intersaison, est encore en construction, et manque d'automatismes.

Vendredi prochain, les Bleus recevront Amiens, qui a débuté son championnat vendredi de la meilleure des manières en l'emportant 3 à 0 sur le Red Star à domicile.