Les trois véhicules qui ont été incendiés, dans la nuit de samedi à dimanche à Lucciana, appartenaient à un couple d'agents de l’administration pénitentiaire de la maison d'arrêt de Borgo. Une enquête a été ouverte et confiée à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale de Corse.

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Nuit agitée dans l’agglomération bastiaise. Trois véhicules ont été brûlés et détruits, dans la nuit de samedi à dimanche à Lucciana, sur le lieu-dit Bagnoli. Ils appartenaient à un couple d'agents de l’administration pénitentiaire de la prison de Borgo, et ont été incendiés à son domicile personnel. L’origine de l’incendie est vraisemblablement criminelle.
 


Une situation préoccupante pour Maxime Coustie, délégué syndical Ufap-Unsa Justice. « On se demande si demain, ce sera le tour d’un autre surveillant. Ça commence à faire beaucoup en l’espace de même pas un mois. Je suis inquiet parce que travailler et se demander si dans la nuit notre voiture va brûler, ça pose problème », dénonce-t-il. 
 
 

Un contexte tendu à l'intérieur de la prison


Une enquête pour destruction d'un bien d'autrui par moyen dangereux a été ouverte par le parquet de Bastia : elle a été confiée à la Section de recherches de la Gendarmerie Nationale de Corse. Selon les syndicats, l’agent a été visé en raison de son statut.

Cet événement intervient deux semaines et demi après l’incendie de trois véhicules à la maison d’arrêt de Borgo, dans la nuit du 7 au 8 juillet. Le parquet de Bastia avait déjà ouvert une enquête, distincte de celle ouverte ce dimanche 26 juillet. Elle avait également été confiée à la Section de recherches de la Gendarmerie Nationale de Corse.
Ces événements montrent que le contexte est très tendu à l’intérieur de la prison. Le directeur aurait aussi reçu une lettre de menaces. Information sur laquelle le parquet de Bastian n’a pas souhaité faire de commentaires. 

Selon nos informations, cette série de faits pourrait être liée à une enquête ouverte au début du mois par le ministère public. Les investigations visent plusieurs prisonniers suspectés de détenir illégalement des téléphones portables. Plusieurs fouilles ciblées de cellules ont été effectuées par la gendarmerie ces trois dernières semaines et des appareils ont été saisis. 


 
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