Centre de surtri et de valorisation des déchets de Monte : les entreprises enfin connues

Jeudi 27 juillet, une dernière session de l’Assemblée de Corse se tiendra avant les vacances. Il y sera abordé la très sensible question des déchets, alors que l'on apprenait il y a quelques heures que le centre de surtri de Monte avait été officiellement notifié. On en sait plus sur le groupement qui portera le projet.

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L’installation du centre de tri et de valorisation de Monte vient de franchir une étape importante. Mené par le Syvadec, ce marché public de grande envergure est enfin notifié. Un marché global de performances de plus 250 millions d'euros hors taxe qui va de la conception à l'exploitation pendant 10 ans. Il faut y ajouter plus de huit millions d'euros d’achat de terrains et d’études préalables.

Les entreprises du groupement sont donc désormais connues et le groupe Suez n'y est pas, contrairement à la rumeur. Aux côtés d'AM environnement, c'est l'entreprise Energipole le poids lourd. Ils assureront ensemble l'exploitation du Centre de Monte. L'entreprise Energipole exploite 14 sites, dont celui de Poliniac dans le massif central, d’autres à la Réunion ou en Guadeloupe.

Le temps de la construction se profile. 60 millions d’euros de travaux prévus sur 24 mois maximum. Les entreprises insulaires Natali, Fusella Scae électricité sont associées, sous la maîtrise d'ouvrage de Trident Service, à l'entreprise française Rmis concepteur et constructeur de lignes de tri.

Financé à hauteur de 80 % par l'État

Ce projet industriel vise à réduire l'enfouissement des déchets - la Corse en a enfoui 162.000 tonnes en 2022, très loin des prescriptions européennes - Et à les valoriser sous la forme de CSR, fameux combustibles solides de récupération, objets de bien des débats.

Un coup d'accélérateur pour ce marché a été donné en juin dernier quand l'Etat, sur des lignes du PTIC et de l'Ademe a annoncé participer au financement à hauteur de 80 % alors que la Collectivité de Corse (CDC) se pose encore des questions sur le fonctionnement d'un tel équipement. 

C’est pourtant la même CDC qui a inscrit dans son projet de Plan territorial de prévention et de gestion des déchets (PTPGD en cours de réalisation) la nécessité de deux centres de tri et de valorisation, un par département. Il en sera forcément question demain, jeudi 27 juillet, lors de la session de l’Assemblée de Corse. 

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