Une réunion pour tenter de débloquer la situation des centres d'enfouissement des déchets se tient ce lundi à Corte. La préfète de Corse a réuni les différents acteurs de cette crise. La rencontre intervient alors que plusieurs élus demandent la mise en place de l'exportation.
À Corte, ce lundi, tout le monde a répondu présent à l’appel de la préfète. Objectif : tenter de débloquer la situation des centres d'enfouissement des déchets.
Les représentants des communautés de communes de Viggianello et Fium’Orbu-Castellu sont arrivés forts du soutien qu’ils ont reçu lors de la manifestation qui s’est tenu dimanche à Prunelli-di-Fium’Orbu.
Pour eux une seule solution : l’exportation. « Espérons que le marché des transferts soit mis en place. On ne pourra pas tenir autrement. C’est ce que nous avons demandé en priorité », indique Francis Giudici, maire de Ghisonaccia. Si le site d’enfouissement de Prunelli-di-Fium’Orbu refuse la réquisition de l’État, 15 000 tonnes de déchets ne trouveraient pas de destination.
Doute
Du côté de la majorité, c’est le doute. « L’exportation […] est une solution qui n’a pas notre faveur. Mais elle doit être envisagée comme ultime recours pour le cas où toutes les autres auraient échoué », souligne Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.
Le transfert des déchets vers le continent concernerait 70 000 tonnes et coûterait près de 300 euros la tonne. Au centre des discussions une question : qui paiera ?