Lancé dans le cadre du plan "France Relance", le "fond friches" doit permettre de revitaliser des lieux abandonnés pour éviter de nouvelles artificialisations des terres. Sur les 544 projets retenus dans l'hexagone, Corte est le seul lauréat insulaire.
Freiner l'artificialisation des terres et accompagner un aménagement durable des territoires, ce sont les deux pilliers du "plan friches" lancée par le gouvernement en décembre 2020. Par le biais de subvention, le ministère de l'Écologie souhaitait accompagner les collectivités dans des projets de transformation de friches dans le cadre de deux appels à projets, l'un piloté par les préfets de région, l'autre par l'Agence de la transition écologique (Ademe).
Selon les mos du gouvernement, est considéré comme friche "tout terrain nu, déjà artificialisé et qui a perdu son usage ou son affectation un îlot d’habitat, d’activité ou mixte, bâti et caractérisé par une importante vacance ou à requalifier."
Un appel à projets national, décliné sur les régions a été lancé en décembre 2020. 300 millions d'euros ont d'abord été promis en décembre 2020, puis c'est finalement une enveloppe de 650 millions d'euros qui a été débloquée pour subventionner les 544 projets retenus.
12 hectares à renover pour refaire un parc d'activité sportif et social
En Corse, un seul projet a été retenu. Il s'agit de celui proposé par la municipalité de Corte visant à réhabiliter douze hectares dans le quartier Chabrières. Conformémement à la promesse de campagne du candidat Xavier Poli, les travaux de réhabilitation étaient déjà prévus, mais l'aide de l'état viendra couvrir les frais liés aux prémices des travaux. "La subvention de l'état va nous servir pour l'acquisition des lieux et surtout le désamiantage" développe Xavier Poli, le maire (DVD) de Corte.
L'objectif est donc de détruire tout l'existant, pour rebâtir ensuite tout un parc d'activité. L'édile poursuit : "On retrouvera les locaux des associations mais on va aussi faire un dojo, une piste de BMX ou encore une centre d'escalade de niveau national. Ce lieu sera à rayonnement donc à rayonnement local, régional mais aussi national. Les installations seront également utilisées par l'université".
Retrouvez l'ensemble des projets sélectionnés
Ailleurs en France, les subventions permettront par exemple la reconversion de l'ancienne usine à gaz à Blois et Annonay, des anciennes mines de fer de Caen ou d'une caserne à Verdun.