Les loisirs sportifs ont une place de plus ne plus importante au quotidien. Ils réclament des équipements et des infrastructures coûteux en investissement et en fonctionnement. Dans le Fiumorbu, des communes et des entrepreneurs ont investi pour la création de hall des sports et salle multisports.
Ils sont chauffeurs poids-lourds, conducteurs de travaux, techniciens ou fonctionnaires. Ils ont la même passion : le football en salle. Jusqu’en septembre, pour jouer ensemble, ils n’hésitaient pas à faire plusieurs dizaines de kilomètres.
Jusqu’à l’ouverture d’un équipement dédié spécifiquement à leur sport à Prunelli. « Avant on jouait au gymnase maintenant c’est plus confortable, il y a moins de traumatismes articulaires. C’est beaucoup mieux », explique un joueur.
Originalité de l’infrastructure, elle n’a pas été portée par une collectivité. Elle est née d’une initiative privée les concepteurs sont deux entrepreneurs de la région. Pour amortir leur investissement de 1,4 million d’euros, les concepteurs tablaient sur une bonne fréquentation.
Six jours sur sept
Les premiers résultats montrent que l’outil répond à une vraie demande. « C’est un challenge, pour l’instant c’est bien parti. Sur quatre mois on est très content. Pour un début c’est très bien.
Certains clubs jouent le jeu en venant s’entraîner chez nous, que ce soit les grands ou les petits. Ensuite on part de la base de Solenzara qui sont très contents d’avoir ce Futsal à dix minutes de chez eux », indique Jean-Paul Giudicelli, co-gérant de la salle
L’établissement est ouvert jusqu’à 22 heures six jours sur sept. Il a su s’adapter aux horaires et aux besoins des associations et des particuliers. À l’étage, une partie de Squash se joue, au rez-de-chaussée de nombreux jeux autour du sport. Tout est fait pour attirer la jeunesse de la région, et ça marche.
Les terrains se louent à l’heure, le complexe a trouvé son public sans rien retirer aux autres structures sportives de la région.
900 pratiquants
À Ghisonaccia, la Halle des sports a été inaugurée en 2014 pour remplacer le vieux gymnase municipal. L’opération a coûté 3,5 millions d’euros dont un supporté par la ville.
17 associations et 900 pratiquants se partagent l’endroit chaque semaine. Le bâtiment propose des murs d’escalade, des sports collectifs, des arts martiaux.
Tous les soirs, la Halle des sports se transforme en ruche. « On ne pensait pas que ça devait prendre autant d’importance. On est content parce que toutes les associations qui fréquentent le gymnase ne sont pas toutes de Ghisonaccia.
On va même absorber des associations de Porto-Vecchio. Mais on est limité dans le temps donc ça veut dire qu’on est obligé de refuser des créneaux à certaines associations
Le bassin de vie le plus important après celui de Bastia c’est celui de la Plaine orientale avec un collège et un lycée, avec du monde qui vient s’installer de plus en plus. Et il y a un besoin d’installations sportives », précise Antoine Andreani, adjoint à la mairie de Ghisonaccia délégué aux sports.
Optimiser
Remplacement de matériel, entretien, le budget de fonctionnement atteint les 120 000 euros par an. Maître mot de la municipalité : optimiser l’infrastructure. « Toute la superficie des tribunes vous avez trois grands halls qui sont conçus à peu près comme celui-là, où on peut ranger tout le matériel des différents associations », continue Antoine Andreani.
Une salle est désormais consacrée à la gymnastique. La discipline recense 105 licenciés. Le lieu est presque même devenu trop petit, en à peine trois ans d’existence et les pratiquants viennent parfois de loin.
Le territoire couvert part de la plaine de Moriani jusqu’à Solenzara. C’est plus de 20 000 personnes en hiver et plus de 100 000 en été. La commune de Ghisonaccia souhaite compléter son offre. Dans l’un de ses dossiers un projet de complexe sportif extérieur pour d’autres disciplines comme l’athlétisme.