Il y a six ans, le Parc Galea ouvrait ses neuf hectares de jardins méditerranéens au public à Taglio-Isolaccio (Haute-Corse). Depuis cet espace unique a prouvé que l'on pouvait conjuguer nature et culture en proposant tous les dimanches des conférences.
Plus d'un millier de personnes ont assisté dimanche à la conférence du neuropsychiatre Boris Cyrulnik. L'homme qui a importé le concept de résilience en France, fait toujours autant recette.
Dans la salle, des habitués, et des nouveaux venus, attirés par la renommée de l'invité. Mais au-delà, chaque dimanche, le Parc Galéa affiche une généreuse fréquentation.
Entre les espaces de jardins, les expositions ou les installations land art, le Parc Gala a su conquérir sur ses neuf hectares les familles comme les amoureux de conférences. Cette année, Galea compte 6000 abonnements. Un chiffre impressionnant, qui tient à l'originalité de l'offre, entre jardins et culture.
"Un truc dont toute l'équipe autour de moi est le plus fier, c'est d'avoir démocratisé ou d'avoir rendu un peu moins complexe l'accès à la conférence", explique Fabrice Fenouillère, directeur du Parc Galea.
"On entend quelqu'un dans les jardins parler au micro, on se dit: 'tiens, c'est fait pour moi', alors que l'on était venu pour faire un atelier à ses enfants, visiter des musées et des jardins."
Au fil de l'année, tous les sujets sont abordés. Ce dimanche matin, le grand reporter Kamal Redouani, donnait, lui, une conférence sur Daesh. Le Parc Galea, un endroit à part, où nature et culture se donnent rendez-vous chaque dimanche.