Michel Pierucci, laitier, et Anthony Baldovini, berger, opposent leur vision du développement de la filière sur notre plateau.
Sur près de 14 millions de litres de lait de chèvre et de brebis livrés aux industriels chaque année pour la fabrication de fromage corse, près de la moitié sont importés du continent, ou d'Italie.
Une situation que les laitiers, et les bergers, analysent très différemment. Pour les premiers, c'est une nécessité, si l'on veut conserver un équilibre économique, et pouvoir répondre à la demande.
Pour les seconds, c'est un état de faits qui est dicté, en grande partie par les intérêts des industriels, à leur détriment.
Nous avons réuni Michel Pierucci, laitier, et Anthony Baldovini, berger, pour en débattre. Et de toute évidence, les deux hommes campent sur leur position, à l'image d'une grande partie de leur profession.
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