Le procès de cinq hommes qui comparaissaient mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia pour leur implication présumée dans des échauffourées lors du match entre le SC Bastia et l'Olympique lyonnais. a été renvoyé au 15 mai.
Parmi ces cinq hommes, le directeur des services généraux du club corse, Anthony Agostini, accusé par le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas d'avoir frappé le gardien Anthony Lopes, a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de pelouse sur les stades qui accueillent des matches du SCB.
Un supporteur du club et un stadier ont aussi été placés sous contrôle judiciaire et interdits de stade, et deux autres supporteurs ont été placés en détention provisoire dans l'attente de l'audience du 15 mai en raison d'"un risque de récidive".
Le 16 avril à Bastia, des supporters corses avaient envahi la pelouse avant le coup d'envoi, prenant violemment à partie les joueurs lyonnais. Commencé avec près d'une heure de retard, le match avait ensuite été officiellement arrêté suite à de nouvelles échauffourées survenues à la mi-temps.
Deux joueurs lyonnais, Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin ont porté plainte contre X pour "violence en réunion dans une enceinte sportive". Le club de Bastia a lui aussi déposé plainte contre X avec constitution de partie civile.
Peu de chance de maintien
En attendant la décision finale de la Ligue de football professionnel (LFP), le club corse a écopé de premières sanctions: le Stade de Furiani a été suspendu jusqu'au 4 mai à titre conservatoire et l'équipe devra jouer son prochain match à domicile face à Rennes le 29 avril sur terrain neutre et à huis clos.Impliquée dans les incidents, l'association de supporters "Bastia 1905" avait quant à elle annoncé "sa mise en sommeil jusqu'à nouvel ordre".
Le club corse, lanterne rouge et qui s'est incliné à Bordeaux 0-2 samedi, risque de lourdes sanctions lors du verdict final de la Ligue, notamment un retrait de points au classement qui pourrait définitivement compromettre ses chances de maintien dans l'élite.