La ministre de la Transition écologique et solidaire est en vacances dans l'île. Elle en profite pour promouvoir la Charte zéro plastiques qui vient d'être présentée au niveau national. Mais peu de chance que ce soit l'occasion d'une quelconque annonce spécifique à l'île.
A peine arrivée sur le port de Toga, Elisabeth Borne a enfilé un gilet de sauvetage pour embarquer sur l'une des vedettes de la Société nationale de sauvetage en mer.
Une façon d'aborder, in situ, la question de la sécurité en mer, revenue brutalement sur le devant de la scène en juin dernier, avec la mort de trois sauveteurs en Vendée alors qu'ils étaient sortis, en pleine tempête Miguel, pour porter secours à un bateau de pêche en difficulté.
Une rencontre avec les bénévoles, manière de leur témoigner le soutien du gouvernement durant la haute-saison estivale, mais qui ne devrait pas donner lieu à une annonce particulière.
Sensibilisation, prévention, et recyclage
A 16H15, la ministre de la Transition écologique et solidaire a rendez-vous à la mairie de Poggio Mezzana.Pour aborder le coeur de sa visite : la lutte contre les déchets plastique.
La commune de la Costa Verde, qui comme toute la région, est prise d'assaut par les touristes durant l'été, a engagé une démarche pour s'inscrire dans la charte pour une plage sans déchets plastique.
Une charte, présentée par Brune Poirson, la secrétaire d'Etat auprès de la ministre, qui repose sur trois axes : la sensibilisation, la prévention, et enfin le ramassage, nettoyage et collecte de tri.
Cela implique des aménagements sur les plages, et ce sera l'objet de la dernière visite d'Elisabeth Borne, en fin d'après-midi, en bord de mer, pour un tour d'horizon des projets.
Quid de l'indépendance énergétique de la Corse?
Il y a peu de chances que la question de l'indépendance énergétique de la Corse soit abordée par la ministre de la Transition écologique et solidaire.Une question d'importance, pourtant, depuis la signature du plan pluriannuel d'énergie, en 2015.
L'objectif, arriver à une autonomie de l'île d'ici 2050.
Les projets sont nombreux, les pistes explorées aussi, mais pour l'heure, pas vraiment d'avancée significative...
Edouard Philippe, lors de sa venue, début juillet, avait abordé rapidement le sujet, sans vraiment apporter de réponses sur l'acheminement du gaz.
Et apparemment, ce n'est pas aujourd'hui que l'on en saura plus.