Le festival du cinéma italien de Bastia s’est ouvert hier, samedi, avec « La Tenerezza » de Gianni Amelio. Pour cette trentième édition, ses organisateurs ont étoffé le programme avec 26 films dont 12 en compétition.
30 ans de cinéma et de stars italiennes à Bastia. Mais quel est le secret d’une bonne programmation ? « Je pense que ce que les gens aiment c’est être ému et s’est se divertir. On privilégie toujours de films qui font la part belle aux drames et aux comédies.
Mais cette année c’est vrai que ça a été assez difficile. Durant tout le premier semestre 2017, on n’avait rien de très bon. Et puis il y a eu un petit miracle qui s’appelle le festival de Villerupt qui avait réussi à dénicher des films », indique Jean-Baptiste Croce, chargé de programme Festival du film italien.
Le cinéma s'invite au théâtre
Résultat : 26 films sont au programme dont 12 en compétition. Parmi eux de l’humour, de l’action et de la poésie avec « La Stoffa dei sogni ». Il est le premier à entrer en piste ce dimanche. Un hommage du réalisateur sarde Gianfranco Cabiddu à son maître Eduardo De Filippo et à Shakespeare.
Dans le film, le théâtre s’invite au cinéma. Le temps du festival c’est le cinéma qui s’invitera au théâtre. « Quand le film est sorti au début en Italie, tout le monde avait très peur du théâtre et de Shakespeare. Parce que tout le monde pensait que c’était une chose très intellectuelle.
En réalité, en leur temps, Eduardo De Filippo et Shakespeare étaient deux hommes de théâtre, deux dramaturges qui écrivaient et faisaient leur spectacle pour un public. Et du coup, ils sont très populaires au sens noble du terme », explique Gianfranco Cabiddu, réalisateur du film « La stoffa dei sogni ».
Qui sera primé en 2018 ? Réponse dimanche 11 février.