Les esprits s’échauffent en cette fin juin sur la rentrée scolaire de septembre. Car beaucoup de classes pourraient tout simplement fermer, en maternelle comme au primaire.
Pétition, barrage filtrant… A Pietranera, les parents d’élèves se sont mobilisés mercredi pour protester contre la suppression de l’une des trois classes de maternelle de la commune.
"On est pas sur des classes de collèges ou de lycées, on est sur des classes de maternelles qui ont des besoins particuliers et à 27 en double niveau avec le travail que cela implique pour l’enseignant, nous ne considérons pas que c’est envisageable et que cela permet de garantir et l’égalité des chances et l’apprentissage dans de bonnes conditions", dénonce une parent d’élève.
Séverine Martial, parente d'un enfant scolarisé en maternelle à Pietranera ; Alexandra Murgia, élue des parents d'élèves de l'école maternelle de Pietranera ; Christian Mendivé, directeur académique de Haute-Corse
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L'école maternelle Jean-Toussaint Desanti, quartier de l’Annonciade à Bastia pourrait également être concernée par une fermeture de classe, tout comme l’école Georges Charpak à Toga.
L’inspecteur d’académie, Christian Mendivé, dit comprendre les inquiétudes des parents, tout en rappelant que l'on ne peut pas maintenir le niveau d'éducation dans les zones rurales ou celles qui sont en plein boom démographique, sans toucher les zones urbaines notamment.
"Les raisons pour lesquelles nous devons fermer aussi certaines classes, c’est aussi par souci d’équité, parce qu’il y a aussi des besoins sur le territoire qui se modifie, des glissements démographiques", explique-t-il.
