L'Établissement français du sang de Bastia s'est installé dans de nouveaux locaux entièrement rénovés et mis aux normes. Ils permettent de réorganiser la collecte et la distribution de sang.
François Toujas, président de l'Établissement français du sang, est heureux d'inaugurer le nouveau centre de Bastia : "Je suis très heureux d'être ici parce qu'effectivement, il y a un an et demi quand je suis venu, je me suis dit : ce truc est immonde. Il faut tout changer."
Et pour tout changer, l'Établissement français du sang a mis la main à la poche : 300.000 euros pour un centre flambant neuf.
"Un investissement nécessaire qui aux vues des éléments et des enjeux a été un investissement qui était au-dessus de la pile. Et je le signale, il a été réalisé assez rapidement parce qu'en trois mois, on a réussi à refaire complètement ce site", poursuit-il.
Aujourd'hui, le service est complètement réorganisé : "Avant il y avait une seule entrée, maintenant, il y a deux entrées avec deux flux complétement séparés. C'est-à-dire que l'entrée pour les gens qui viennent chercher les produits sanguins sont qualifiés pour aller transfuser les malades. Et de l'autre côté, il y a le prélèvement et les donneurs de sang qui arrivent", explique Dr Brigitte Peres, coordinatrice des centres EFS de Corse.
Deux espaces bien distincts pour deux activités complémentaires. La collecte et la délivrance.
En 2016, l'Établissement français du sang de Haute-Corse a prélevé plus de 5.000 dons et distribué plus de 7.000 produits sanguins.
Ici, les stocks couvrent les besoins en sang sur 15 jours. C'est un peu plus que la moyenne nationale. Mais en cas d'urgence, on compte sur la solidarité.
"Il peut y avoir un événement qui fait que soudainement, on a besoin de beaucoup de poches de sang. À Nice, malheureusement, cela a été le cas. Quand il y a de tels événements dramatiques évidemment, il y a un besoin de sang. Mais aussi, on sait qu'il y a de la solidarité qui se manifeste dans les situations de crise et donc les gens viennent donner", indique Pascal Forcioli, directeur général du Centre Hospitalier de Bastia.
Reste qu'il faut sans cesse renouveler le stock car les produits sont périssables. L'an dernier, 700 nouveaux donneurs ont franchi la porte d'un centre de Haute-Corse.