Législatives 2022 : 5 questions à Jean Lamberti, candidat dans la première circonscription de Haute-Corse

Celui qui se réclame plus que jamais du courant gaulliste est l'un des trois candidats du parti d'Eric Zemmour en Corse.

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Jean Lamberti n'est pas un nouveau venu en politique. Dans les années 80, il faisait partie du Rassemblement pour la Corse, aux Territoriales, dans le sillage de Pierre Bartoli. En 89, c'est sur la liste de Paul Natali qu'il apparait, aux municipales bastiaises.

Et puis ce gaulliste de toujours, comme il se présente, a longtemps mis son engagement politique entre parenthèses, hormis une apparition sur la liste de Jean Zuccarelli pour la campagne des municipales, "pour donner un petit coup de main à un ami".

C'est Eric Zemmour qui lui a donné envie de replonger dans l'arène politique. 

Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?
Je me suis retrouvé dans le discours d'Eric Zemmour. Son discours répond à mon envie de redonner une souveraineté à la France dans l'Europe des Nations. Au sein de Reconquête !, j'ai senti que je pouvais m'exprimer pleinement. 

Si vous êtes réélu, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ?
Le combat qui me tient à cœur, c'est celui pour les générations futures. Il faut que la France, et la Corse, plus encore, préservent leurs valeurs. Nous voulons éviter, dans 10, 20 ou 30 ans, d'en être dépossédés. nous sommes une terre chrétienne. Il faut absolument préserver l'avenir de nos enfants à travers ces valeurs

Nous sommes une terre chrétienne, nous devons préserver nos valeurs.

Un cycle de discussions devrait s'amorcer entre le futur gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers le statut d'autonomie que vous évoquiez. Quelle sera votre position sur cette question ?
Je suis gaulliste, et déjà en 1969 le général de Gaulle voulait la régionalisation. Déjà, lors du référendum, il y avait un seul département cité, c'était la Corse, détachée des régions du sud de la France. Donc je pense qu'une évolution institutionnelle sera nécessaire. Mais de quel ordre ?
Il ne faut pas qu'elle se fasse sur un coin de table. Il ne faut pas qu'elle se fasse sur un coin de table. Pour quoi, pour qui, et comment ? On ne demande pas l'autonomie, pour commencer à discuter après. Il faut savoir l'autonomie qu'on veut, et ce qu'on veut en faire.
Plus d'autonomie avec le statut actuel, cela ne fera rêver personne. Une autonomie de plein exercice risque fort de ne pas être acceptée, il faut un intermédiaire entre les deux. Pour ça, il faut que toutes les force politiques discutent et trouvent un consensus. 

En Corse, les scores cumulés de Marine Le Pen et Eric Zemmour à la présidentielle sont très importants. Mais au niveau local, habituellement, l'extrême-droite ne transforme pas l'essai. N'eut-il pas été plus profitable pour Reconquête! de se rapprocher du RN insulaire  ? 
C'est comme ça. Les décisions à Paris ont fait qu'il n'y a pas d'union possible.

Si vous faites votre entrée à l'Assemblée nationale, ce sera pareil ? De qui vous rapprocheriez-vous ?
Je suis pour une union des droites. Mais de quelle droite on parle ? Il n'y a pas que le RN ou Reconquête !. Il y a aussi de nombreux Républicains qui nous sont proches. Regardez Ciotti, Wauquiez, Morano ou Bellamy... L'union des droites, nous la voulons, mais entière. 

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